Malgré de gros moyens financiers, le Stade-Français déçoit chaque saison.
La saison dernière, le club de la Capitale a terminé à une triste 11ème place, bien loin du top 6 donc.
Lors d’un long entretien accordé au journal L’Équipe, le Directeur Général du Stade-Français Paris, Thomas Lombard n’y est pas allé par quatre chemins.
Selon lui, la saison 2021 / 2022 est totalement ratée. Extrait:
« La saison passée est ratée. C’est difficile de dire autre chose. On s’est qualifiés en Coupe d’Europe dans des conditions particulières liées au Covid, mais on n’a pas existé en huitièmes de finale. En Top 14, nous n’avons pas saisi l’opportunité de regarder vers le top 6 en nous inclinant à domicile face à Bordeaux (18-31, 21e j.). Derrière, ça a été la descente jusqu’à la 11e place. »
Désormais, Thomas Lombard réclame mieux à son groupe. Extrait:
« Pour la saison qui arrive, l’objectif est de faire mieux, forcément. Mais ce Championnat est ultra-compétitif, avec plus de dix équipes en mesure de se qualifier. Dire qu’on va y parvenir, c’est peut-être beaucoup. »
Il souhaite clairement que ses joueurs se remettent en question et puissent enfin évoluer à leur meilleure niveau. Extrait:
« Il faut déjà que nos joueurs évoluent à leur niveau, voire au-delà. Ils doivent se poser la question de ce qu’ils ont envie de faire. C’est surtout ça qui a été décevant la saison dernière. Nous avons montré un visage trop inconstant, trop dans la réaction. Un peu comme la saison précédente où, sur la colère, nous avions décroché notre place en phase finale (défaite en barrages face au Racing).
Nous sommes dans une irrégularité chronique. Il s’agit peut-être de problèmes historiques au Stade Français. D’ailleurs, on se dit sans doute que c’est comme ça au Stade Français. L’excuse est un peu trop facile. »
Pour conclure, Thomas Lombard explique espérer que le Stade-Français puisse durablement s’inscrire dans le haut du Top 14. Extrait:
« Notre objectif est de nous inscrire durablement dans la première partie du classement. Mais toutes les équipes qui gagnent ont des joueurs avec cette culture de la gagne et du dépassement. Encore plus à Paris où, dès lors que vous quittez le stade, vous débranchez très facilement du rugby. »