L’ouvreur international Français Camille Lopez a décidé de quitter Clermont cet été afin de rejoindre l’Aviron Bayonnais.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, ce-dernier a expliqué sa décision de rejoindre Bayonne coûte que coûte.
Il l’affirme : cela le travaillait depuis un certain temps déjà. Extrait:
“C’était un choix, une volonté de ma part. C’est une découverte d’un nouveau club, d’un nouvel effectif. On prend nos marques, petit à petit. C’est simple : cela fait deux ou trois ans que ça me travaillait et que j’en discutais avec ma femme. Nous avions envie de nous rapprocher de chez nous. C’est un choix que nous avons réfléchi tous les deux. On s’est posé, car ce n’est pas anodin. Que ce soit en Pro D2 ou en Top 14, le but était de se rapprocher.
Petit, je jouais à Mauléon et Bayonne a toujours été un club phare de la région. Ce public, cette ferveur… Je suis venu voir des matchs quand j’étais gamin et, forcément, ça m’attirait. Ce club mérite le Top 14. Il y a de belles choses à faire avec ce public, ce stade qui est en train de se construire. Maintenant, je connais aussi la difficulté de ce championnat.”
Dans la foulée, il précise avoir fait son choix bien avant que Bayonne ne valide sa remontée en Top 14. Il aurait tout de même rejoint Bayonne si le club Basque était resté en Pro D2. Extrait:
“Pro D2 ou Top 14, mon choix était fait. S’il avait fallu passer par le Pro D2, ça aurait été un autre challenge à relever. L’Aviron, c’est un grand club de rugby avec un grand public. Une grosse ferveur, un gros engouement sur la région. L’équipe a fait le job, l’an dernier, en remontant en Top 14. Maintenant, le but est d’y rester.”
Pour conclure, Camille Lopez affirme s’attendre forcément à une saison compliquée avec Bayonne, avec un objectif en tête : le maintien en Top 14. Extrait:
“J’ai connu la lutte pour le maintien avec Bordeaux, lorsque nous étions montés, mais c’est vieux. Aujourd’hui, le niveau du Top 14 a évolué, c’est un truc de fou ! Il y aura forcément des moments, dans la saison, où nous allons être dans le dur. L’important, c’est de le savoir et de bien l’appréhender. On ne va pas rivaliser avec Toulouse, La Rochelle… Même si on va se battre sur tous les matchs, on n’aura pas les mêmes objectifs que ces équipes-là.”