L’arrière international Français Melvyn Jaminet s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer sa décision de rejoindre le Stade-Toulousain et son intégration au sein de l’équipe Toulousaine.
Ce-dernier l’annonce d’entrée : dès qu’il a su que Toulouse souhaitait le recruter, il n’a pas songé à rejoindre une autre équipe du Top 14.
Pour lui, rejoindre Toulouse était une évidence. Extrait:
“Dès que j’ai su que le Stade toulousain était intéressé par moi, ça a été une évidence. Je me voyais jouer dans cette équipe : son jeu, sa vision, ses joueurs. Le discours est intéressant, aussi : c’est à nous de faire le jeu, on n’est pas bridé, la prise d’initiatives est encouragée. C’était tout ce dont j’avais envie. Le choix n’a pas été difficile.”
Cependant, la présence de Thomas Ramos au poste d’arrière lui a fait se poser certaines questions. Extrait:
“Je me suis posé la question. Quand on rejoint un si grand club, on se met inévitablement en danger mais je pense que c’est ce qu’il me fallait. J’ai envie de progresser encore et c’est avec de la concurrence, rien qu’aux entraînements, que j’y arriverai. Ça va nous faire évoluer dans le bon sens, que ce soit pour le club et l’équipe de France. Si chacun joue le jeu, tout se passera bien.”
Melvyn Jaminet compte bien gagner plusieurs trophées avec Toulouse. Extrait:
“Forcément, quand on est compétiteur, on veut ramener des trophées. Je ne dis pas que nous allons gagner toutes les années mais je sais que l’on aura à chaque fois l’ambition de décrocher des titres et que l’on s’en donnera les moyens. C’est comme ça qu’un grand club fonctionne.”
Pour l’heure, tout se passe bien pour lui à Toulouse. Il indique assimiler correctement le plan de jeu. Extrait:
“Je suis très content. Le Stade toulousain, ce n’est pas un club comme les autres. J’ai beaucoup été dans l’observation pour voir comment ça se passe, sa manière de fonctionner… Quand on vient d’arriver, il est important d’être investi pour prendre ses repères. Je commence à bien assimiler le plan de jeu, c’est assez similaire à ce que je connaissais. Ce sont surtout les annonces qui changent. Dans l’ensemble, ça se passe très bien. J’avais l’été pour prendre mes marques. Après, il faudra être à l’œuvre.”
Par ailleurs, il rappelle connaitre de nombreux joueurs du Stade-Toulousain, dont notamment tous les internationaux Français qu’il a côtoyé au sein du groupe France. Extrait:
“Quand on connaît dix ou douze mecs, ça facilite l’intégration, oui. D’autant plus que l’on a vécu des moments très forts ensemble, ça rapproche. Je découvre les autres joueurs et je vois toute la qualité qu’il y a dans ce groupe. On va pouvoir faire de belles choses.”
Il précise que, depuis tout petit, Toulouse représente la bête noire pour lui. Extrait:
“Quand j’étais petit, le Stade toulousain, c’était un peu la bête noire. C’est obligé quand on joue à Toulon (rires). Je me rappelle quand je jouais face à Romain Ntamack. Je me suis toujours très bien entendu avec lui. Il y avait une petite rivalité entre lui et Louis Carbonel, d’ailleurs. À l’époque, j’étais le plus petit de l’équipe, j’étais à la mêlée. C’étaient des matchs à part. Il y avait de l’engagement, on s’envoyait à 200 % et c’était pareil de l’autre côté.
Nous, on ne les aimait pas parce qu’ils étaient forts, tout simplement (sourire). Le Stade a prouvé sa valeur depuis tant d’années et c’est à nous de l’amener encore plus fort.”