La fin de saison de l’Union Bordeaux-Bègles a été mouvementée.
Suite à la défaite contre Perpignan, le manager Bordelais Christophe Urios ciblait deux de ses cadres, à savoir Matthieu Jalibert et Cameron Woki.
Le technicien de l’UBB pestait contre ces deux joueurs qui, selon lui, n’avaient pas assuré contre l’USAP.
Cette déclaration médiatique a rapidement mis le feu aux poudres au point que la situation a dégénéré en raison de vives tensions entre le manager et ses joueurs.
Résultat des courses : Cameron Woki a demandé à quitter le club un an avant le terme de son contrat afin de rejoindre le Racing 92.
Interrogé via Sud-Ouest, le président Laurent Marti a expliqué que le départ de Cameron Woki n’était pas prévu.
Il confirme que les tensions qui ont éclaté en fin de saison ont précipité le départ du joueur. Extrait:
“Au départ, Cameron ne demande pas à partir avant la fin de son contrat. Ni moi, ni lui, n’avions prévu que sa dernière année à l’UBB ne se ferait pas. C’est un concours de circonstances. Il est évident que la manière dont ça s’est passé à la fin n’a pas aidé mais ce n’est pas directement lié. Après, la machine s’est emballée et ne s’est plus arrêtée.”
Dans la foulée, le président Bordelais explique que l’UBB n’avait pas besoin de ce transfert sur le plan financier. Extrait:
“L’UBB n’avait pas besoin de ce transfert. Pas cette année en tout cas. Sportivement, ce n’est effectivement pas une bonne chose.”
Pour conclure, Laurent Marti égratigne quelque peu Cameron Woki en pointant du doigt ses dernières prestations avec l’UBB et son envie d’ailleurs. Extrait:
“Mais il faut avouer que Cameron, qui est un des meilleurs joueurs au monde à son poste, a été inconstant, il n’a pas fait une bonne fin de saison avec nous. Je pense que le cheminement intellectuel qu’il a eu, qui lui a fait dire qu’il ne se voyait plus continuer à l’UBB, avait commencé à jouer sur son allant pour le club. Plus la saison avançait, plus on sentait qu’il s’isolait un peu du groupe, qu’il paraissait un peu ailleurs. C’est tout simplement un garçon qui était un peu moins bien dans ses baskets. Et forcément, ça rejaillit sur le terrain. Un mal-être en lui grandissait car Paris lui manquait.”