Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié sur la défaite concédée contre Toulouse lors de la première journée du Top 14.
Ce-dernier évoque un gros match dans sa globalité.
Il rappelle que son équipe a seulement joué deux matches amicaux de pré-saison cet été. Extrait:
“Pour une première journée, c’était un gros match, c’est sûr. Oui, nous ne sommes pas habitués à ça. Après, il a fallu se remettre en route, hier les joueurs étaient mâchés. Ce mercredi matin, les avants étaient un peu ensuqués, mais pas cet après-midi, ce qui est bon signe. Mais on paye aussi le fait que nous n’ayons fait que deux matchs amicaux. Nous avons aligné quasiment quatre équipes. Nous n’avons jamais pu faire un match avec des joueurs à cinquante ou 55 minutes. On l’a peut-être payé sur le match de Toulouse. Mais c’était un choix personnel. Si c’était à refaire je ne le referais pas. Tout ça pour dire que certains joueurs n’avaient pas joué depuis longtemps comme Antoine Miquel ou Rémi Lamerat. Il faudra se réhabituer à vivre des matchs longs. Contre Toulouse, les contacts étaient très forts, la partie très intense.
Ce qui m’a surpris, c’est qu’on a perdu trois ballons d’entrée de jeu. On a donné des munitions aux Toulousains pour bien attaquer le match, c’est ça qui nous a mis un dans le jus.”
Il explique dans la foulée pourquoi l’UBB a refusé de jouer trois matches amicaux cet été. Extrait:
“Quand vous avez cinq semaines de préparation et que vous allez commencer par une série de treize rencontres, on ne peut guère en faire plus. On s’est même posé la question de ne faire qu’un seul match, ça se fait de plus en plus d’ailleurs alors qu’on ne voyait jamais ça auparavant. Mais je trouve quand même qu’un seul match et deux mi-temps, c’est vraiment compliqué. Il nous fallait quand même deux matchs, parce que nous sommes quarante, il fallait bien suffisamment de temps pour tout le monde. Il fallait se roder, surtout cette année, où nous avons changé pas mal de choses dans notre système.”
Pour conclure, Christophe Urios ne manque pas d’encenser l’une de ses recrues. Extrait:
“Zack est clinique. On a des joueurs cliniques et on a des joueurs électriques. Lui est clinique, il se prépare bien, il est très intéressé par le jeu. Il a besoin de savoir ce qu’on attend de lui, comme souvent les anglo-saxons, il a besoin de comprendre ce qu’on fait. Et c’est un joueur très collectif, précis sur les bases du poste. Qualité de passes, de jeu au pied, bonne lecture.”