Cet été, le troisième ligne Alexandre Roumat a décidé de quitter l’Union Bordeaux-Bègles afin de rejoindre le Stade-Toulousain.
Non-conservé par les dirigeants de l’UBB à l’issue de la saison dernière, Alexandre Roumat était courtisé par deux grosses écuries du Top 14 : le Racing 92 et le Stade-Toulousain.
Après réflexion, le joueur de 25 ans a décidé de signer à Toulouse.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, l’entraineur des avants du Stade-Toulousain, Jean Bouilhou a expliqué ce recrutement. Extrait:
« On cherchait un remplaçant à Rory Arnold et Antoine Miquel, un joueur à l’aise dans les airs. On a estimé qu’Alex pouvait vraiment nous apporter un gros plus sur notre conquête, en attaque comme en défense. En touche, sa lecture de la défense adverse et ses qualités athlétiques de jump et de vitesse en font une arme redoutable. Il est aussi capable de jouer devant et dans la défense, avec des qualités de déplacement qui lui permettent de faire le lien entre nos avants et nos trois-quarts.
Honnêtement, je n’ai pas dit à Ugo Mola : “Tiens, il faut qu’on le prenne parce que c’est moi il y a dix ans”. Ça serait un peu présomptueux (rires) ! Mais c’est sûr que ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu un troisième ligne avec un profil aussi aérien (1,98 m, 110 kg).»
A Bordeaux-Bègles, Alexandre Roumat a connu des moments compliqués. En fin de saison dernière, il n’était plus vraiment utilisé par Christophe Urios. Il n’était d’ailleurs que remplaçant lors des matches de la phase finale.
Son papa, Olivier Roumat n’a pas manqué d’atomiser le club Girondin. Le manager Christophe Urios en a pris pour son grade. Extrait:
« Alexandre est un gamin qui a besoin d’avoir des responsabilités et une relation technique assez fine avec ses entraîneurs. Il n’avait plus ça à l’UBB, où il a mangé de la merde pendant deux ans avec le meilleur entraîneur du monde. Comme il n’était plus assez bon pour jouer à Bordeaux, il s’est donc rabattu sur Toulouse… Mais je dis ça sans animosité.
La liberté que lui offre le jeu du Stade lui correspond beaucoup plus. Il y est dans son élément. Alexandre n’aime pas être enfermé dans un système, il préfère le jeu en lecture. C’est dans un rugby d’initiatives qu’il se régale. Et là, à Toulouse, je le retrouve tel qu’il était quand il a signé à Bordeaux, frais et enthousiaste. »
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