Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié en conférence de presse via Rugbyrama, ce mardi pour évoquer le début de saison poussif de son équipe avec notamment trois défaites en quatre journées de Top 14.
Ce-dernier est conscient que son équipe a du retard.
Cependant, il rappelle qu’avec un peu plus de réussite contre Toulouse, l’UBB serait actuellement 4ème du Top 14 et personne ne leur casserait “les bonbons”. Extrait:
“Avec le début de championnat que l’on avait (Toulouse, Montpellier, Castres), on le paye un peu. Il faut arriver à trouver cette confiance, ce déclic, qui nous permette, même quand on est sous-pression, de ne pas s’affoler. Avec le même match et un peu plus de réussite contre Toulouse (25-26), on est 4ème aujourd’hui et personne ne nous casse les bonbons : “Pourquoi si ? Pourquoi ça ?”. Pour autant, je suis lucide. Même si aujourd’hui, on était placé différemment, je sais où on en est et je sais surtout la marge de progression que l’on a. Aujourd’hui on est à 75%.
Forcément, le travail est différent quand tu es dans une situation comme celle-là. Il consiste à redonner confiance aux mecs, valider ce qui marche bien, mettre l’accent sur ce qui ne marche pas bien et impliquer davantage les joueurs. Je les trouve très impliqués. Comme on est en négatif (au classement britannique, qui pondère le classement en fonction des résultats à domicile et à l’extérieur), chaque match à la maison est un rendez-vous important et à l’extérieur, c’est un déclic à aller chercher. Il faut jouer sur la confiance et la confiance, tu la donnes en travaillant, en s’appuyant sur ce qui fait notre force et en cherchant à positiver au maximum. Mais encore une fois en restant lucide, il ne s’agit pas de vendre du vent aux joueurs. On est à deux points de la 6ème place, à une victoire de la 4ème place, il n’y a pas le feu au lac même si ce n’est pas ce que l’on voulait faire.
Ce qui me rend, non pas optimiste, mais positif, c’est qu’on a un groupe avec une bien meilleure qualité humaine. L’état d’esprit est meilleur cette année. Physiquement, on est plus costaud et dans notre rugby, on a beaucoup plus d’options. Après, il faut les mettre dans l’ordre et tout le temps. On n’y arrive pas aujourd’hui. À Bayonne, on a déraillé pendant dix minutes mais en première mi-temps, on a manqué de détermination quand même. Même si on contrôlait le match, j’aurais aimé avoir plus de supplément d’âme que j’ai eu en 2ème mi-temps. Les joueurs le savent, ils ne sont pas fous. Ils sont apprenants. En fin de saison dernière, ils n’étaient pas apprenants, ils n’écoutaient pas et ça, c’est difficile car ils ne progressent pas et ils pensent qu’ils sont au dessus de tout le monde.”
Voilà qui est dit !