Le club de Montpellier traverse une période délicate.
Les champions de France en titre restent sur trois défaites consécutives dont deux à domicile.
La dernière victoire Montpelliéraine remonte au 24 septembre, à l’occasion de la quatrième journée de championnat. C’était à domicile contre la Section Paloise.
Depuis, le MHR a enchaîné trois défaites contre Toulouse, Castres et Lyon. Le MHR se retrouve 8ème du Top 14.
Interrogé sur le sujet par le journal L’équipe, l’ouvreur Louis Carbonel a fait le point sur la situation. Extrait:
“On ne fait pas ce qu’on faisait bien avant donc c’est normal. On s’est un peu perdu sur ce match contre Lyon. Je pense qu’il faut remettre les choses dans l’ordre, être bons dans les bases et tout ira bien. Mais si on pense que ça va se faire tout seul, on se trompe.
Il faut qu’on se recentre sur les bases du rugby, être plus dominants dans l’axe, chose qu’on a un peu oubliée ces derniers temps vu qu’on avait bien commencé le Championnat. On a pris une bonne piqûre de rappel. Si on ne met pas les ingrédients physiques à chaque match, ce sera plus compliqué cette année.”
L’ancien Toulonnais ne veut pas dramatiser la situation même si cet enchaînement de défaites inquiète. Extrait:
“On essaie de ne pas dramatiser mais si on ne veut pas prendre de retard et commencer à perdre les pédales, il faut recommencer à mettre l’intensité et l’engagement nécessaires dans nos prestations. On ne voulait pas perdre à domicile donc ces deux défaites (contre Toulouse et Lyon) ont forcément fait mal à la tête. On voulait être souverains chez nous. On n’a pas réussi. Il ne faut pas s’alarmer mais prendre conscience de ce qu’il faut faire pour changer la donne.”
Pour conclure, Louis Carbonel explique que le MHR n’est pas encore en alerte rouge mais va devoir rapidement se reprendre. Extrait:
“Quand on est connectés, tous ensemble, et prêts à faire de belles choses, on en est capables. Mais quand on pense que ça va se faire tout seul, ça ne marche pas. Quand on avance moins, c’est plus difficile. Ça concerne tout le monde, avants et trois-quarts. Il faut qu’on ait la même envie, sur les contacts, les ballons en l’air, de partout… On n’est pas en alerte rouge mais il faut quand même se recentrer sur nous-même et donner plus sur le terrain.”