Le troisième ligne international Français Grégory Alldritt s’est confié dans les colonnes du journal Sud-Ouest à l’approche du match du Stade Rochelais contre Toulouse, programmé dimanche soir à Ernest-Wallon.
Ce-dernier affirme avoir trois joueurs modèles même s’il n’est pas du genre à idolâtrer.
Il les cite. Extrait:
“Je ne suis pas vraiment du style à idolâtrer quelqu’un, à être fanatique. Surtout que je ne regardais pas tant que ça le rugby (sourire). J’aimais bien Imanol Harinordoquy ou Thierry Dusautoir. Des joueurs qui donnaient tout sur le terrain. Maintenant, j’apprécie la classe de Kieran Read.”
Il affirme adorer par dessus tout le combat dans le rugby. Extrait:
“Pour moi, c’est la base du rugby. Le fait de tout donner. Quand on rentre sur le terrain, qu’on enfile le maillot, il ne faut pas en garder sous la pédale et se vider sur le terrain. Il faut de l’engagement, que ce soit dans les courses ou dans les replis. J’essaie de me donner à 300 %, de ralentir les rucks. C’est aussi mon job de troisième ligne. J’essaie de ne jamais m’arrêter.
Le côté mental, je le travaille depuis tout petit. Dans mon éducation, mes parents m’ont toujours appris qu’il fallait tout donner quand on rentre sur le terrain, toujours avoir la niaque. Sur le côté technique, au fil des années, l’expérience aide.”
Pour conclure, Grégory Alldritt explique adorer son poste de troisième ligne centre. Extrait:
Je prends du plaisir dans ce rôle de troisième ligne. Les premières lignes diront qu’avoir une pénalité en mêlée, c’est comme marquer un essai et je les comprends. Il faut trouver du plaisir dans tout ce qu’on fait et moi, franchement, je me régale sur le terrain.
Savoir s’il faut l’attaquer ou ne pas l’attaquer. Si on est un peu en retard, et ça se joue à quelques secondes près, ça ne sert à rien d’y aller : on va perdre de l’énergie, on va avoir plus de chances de se faire pénaliser. Il faut avoir le bon timing et savoir jauger.”