Ce samedi après-midi, le Racing 92 s’est imposé à domicile contre Montpellier à l’occasion de la huitième journée du Top 14 (38-31).
Interrogé via Rugbyrama à l’issue de la rencontre, le manager du Racing 92, Laurent Travers a réglé ses comptes.
Il peste contre ceux qui ne cessent de critiquer le paquet d’avants Francilien.
Il se dit très fier du match réalisé par ses avants contre le MHR. Extrait:
“La conquête, que ce soit la touche ou la mêlée, c’est l’école de la vie. Vous pouvez être performants pendant quatre matchs et passer à côté sur le suivant. Alors, tout le monde vous tombe dessus… Mais après tout ce qui a été dit sur les « enfants » du paquet d’avants du Racing, mes joueurs ont bien réagi et je suis très fier d’eux. Moi, je sais qu’au Racing, nous avons un paquet d’avants.
Je suis très heureux pour l’ensemble des avants. Quand vous êtes supérieurs dans le combat, dans la conquête, tout devient plus facile. Il faut rester humbles. Vous pouvez être performants trois-quatre matches de suite et d’un coup vous passez à côté et tout le monde vous tombe dessus. Rien n’est acquis mais il faut apprécier cette victoire.
Le volume de jeu monte en gamme, même si on sait qu’on a été aidé par le carton jaune (contre le pilier Chauvac à la 36e). Comme eux ont été aidés par le carton jaune contre Camille Chat (62e). Cette fois, on a été très réalistes. Le problème, c’est qu’on laisse scorer trop facilement Montpellier.”
Il confirme que les critiques récurrentes concernant ses avants l’ont vexé. Extrait:
“Evidemment… On lit, on écoute… On ne fait pas les autruches… On a aussi une fierté… Montpellier ne nous attendait pas sur ce secteur de jeu et on les a peut-être surpris. Le rugby, c’est aussi un jeu d’échec : il faut savoir être stratégique et attaquer l’adversaire où il ne vous attend peut-être pas.”
Pour conclure, Laurent Travers a évoqué la grosse prestation effectuée par son ouvreur Finn Russell.
Lorsque le journaliste lui demande si cette superbe prestation de Finn Russell pourrait convaincre le staff Francilien de le conserver, Laurent Travers temporise. Extrait:
“Ce n’est pas un match qui va tout changer. Mais ce n’est pas du hasard s’il est bon. Finn a pris conscience de ce qu’il lui manquait par rapport aux saisons précedentes et fait ce qu’il faut pour être performant. Nous sommes très contents de lui depuis de nombreuses semaines. Vous savez, il touche entre trente et quarante ballons par match, il a donc plus de chances de faire des erreurs, parfois. Contre Montpellier, Finn Russell a en tout cas transformé tout le bon travail réalisé par les avants. Comme on dit, ce sont les avants qui décident de gagner le match et ce sont les trois-quarts qui décident du score.”