Le week-end dernier, deux décisions arbitrales ont fait polémique, à l’occasion des matches de la 9ème journée du Top 14.
Le demi-de-mêlée Perpignanais Tom Ecochard a écopé d’un simple carton jaune pour un plaquage très dangereux effectué sur l’arrière Lyonnais Davit Niniashvili.
En revanche, le Clermontois Arthur Iturria a écopé d’un carton rouge pour une faute sensiblement moins dangereuse.
Le consultant de Rugbyrama, Jean-Baptiste Lafond n’a pas manqué de pester contre le manque de cohérence de l’arbitrage en Top 14. Extrait:
“On l’a déjà dit : il faut se baisser quand on plaque ! Il faut respecter la règle. Ce qui m’a frappé au cours de ce week-end, c’est un qu’un carton jaune devait être rouge et le carton rouge devait être jaune. Le carton jaune de Tom Ecochard, c’est presque un scandale ! Il vient pour lui arracher la tête même si le Géorgien fait un crochet ! Il n’y a pas photo sur ce coup-là ! Lyon peut hurler au loup ! J’ai apprécié la remarque de Doussain qui est très respectueuse vis-à-vis de la situation. Il est découpé au chalumeau !
Et inversement, Iturria donne un petit coup d’épaule et il prend un rouge. Tout le monde fait des erreurs mais on juge sur les intentions plus que sur les conséquences. L’intention d’Ecochard, c’est monstrueux ! L’intention d’Iturria, c’est malin, c’est coquin et c’est presque mignon !”
Dans la foulée, Jean-Baptiste Lafond est revenu sur la décision du Stade-Français Paris de taper la pénalité en toute fin de match pour empocher le point de bonus défensif sur la pelouse de Montpellier plutôt que de tenter la penaltouche pour essayer d’égaliser.
Il comprend la décision des Parisiens. Extrait:
“Pénalité de Segonds à la dernière minute avec le Stade-Français. Il prend le poteau et derrière, on sent que l’équipe de Montpellier est à la rue complet ! Il n’y a pas un ballon de gagner en touche et en mêlée ils explosent. Mais je comprends aussi Quesada car glaner un petit point chez le champion de France, ça peut compter à la fin. Je pense que les joueurs n’étaient pas tout à fait d’accord avec cette option. Il faut avoir la mémoire du futur. On s’en rappellera au printemps de ce point de bonus.
Un match nul, c’est deux points. Ils gagnaient seulement l’estime de l’adversaire. Donc je compatis positivement de l’attitude de Quesada. Revenir de Montpellier avec un point, c’est bien.”