Le demi-de-mêlée Benoit Paillaugue s’apprête à affronter son ancienne équipe de Montpellier, ce dimanche soir au Stade Mayol avec le Rugby Club Toulonnais.
Lors d’un entretien accordé au journal régional Var-matin, ce-dernier a évoqué beaucoup d’émotion à l’idée d’affronter ses anciens coéquipiers. Extrait:
“C’est le premier match que j’ai coché sur le calendrier (rires). Il y aura pas mal d’émotion, ce sera particulier de voir le maillot bleu de l’autre côté mais je me sens heureux à Toulon et j’ai envie de défendre ces nouvelles couleurs, même si ce sera face à des amis. Et puis comptez sur eux pour ne me faire aucun cadeau!”
Il espère tout de même que le RCT roulera sur le MHR ce dimanche soir. Extrait:
“J’espère même qu’on va leur rouler dessus (rires). Après le match, certains vont venir à la maison. Je suis lié pour toujours avec ces mecs, car on est les premiers à avoir remporté le Brennus avec Montpellier. Qui, aujourd’hui, peut dire qu’il a remporté le premier Brennus de son club? C’est rare. Nous tenions si fort à marquer l’histoire du MHR…”
Une chose est sûre : Benoit Paillaugue ne cherchera pas à cacher ses émotions lors de ce match contre Montpellier. Extrait:
“Je suis un joueur qui ne cherche pas à cacher ses émotions. Ça me procure des sensations spéciales. J’aime ne pas tout maîtriser, être dans une position de “faiblesse”, pour voir comment réagit mon caractère. Et je ne cherche jamais à m’enlever la pression. J’ai besoin d’être dans l’inconfort, à me demander si je vais y arriver. C’est une source de motivation. Cette petite peur me galvanise. J’aime me sentir en danger.
Tout maîtriser me met en difficulté. J’ai besoin de vivre mes émotions, de me pousser dans mes retranchements. Ça peut faire un peu maso mais c’est ainsi: je cherche à maîtriser le jeu, la stratégie mais je laisse les émotions vivre en moi.”