Ce samedi après-midi, le Racing 92 a été malmené par l’USAP au cours de la première période de jeu avant de passer la vitesse supérieure en seconde mi-temps.
Interrogé via Rugbyrama à l’issue de la victoire de ses joueurs contre les Catalans, l’entraineur Francilien Philippe Doussy a analysé la prestation des siens. Extrait:
“En première mi-temps, on a joué une très bonne équipe de Perpignan, à l’extérieur ils sont performants, ils ont failli gagner à Bayonne, à Pau, on savait qu’ils allaient être dans le match. Nous on n’y était pas. A la mi-temps, on a boosté l’équipe avec les changements, le boulot n’était pas fait encore. On a dit à l’équipe qu’on serait en vacances à 19 heures et pas avant.”
Il révèle le discours tenu dans le vestiaire à la mi-temps. Extrait:
“Déjà on n’était pas largué, on était à un point. On était encore dans le match et quand tu joues à la maison, c’est à toi d’imposer le jeu, tu ne peux pas subir comme on l’a fait. On est reparti sur ce concept-là, et l’entrée de joueurs a permis de redynamiser l’équipe. On a mis la marche avant et on a le bonus au final. Sur le point comptable, c’est une opération idéale, sur le contenu, on est encore perfectible. On a des gros matchs qui vont arriver, contre Clermont le prochain et on doit hausser notre niveau.”
Il justifie dans la foulée les 6 changements effectués à la mi-temps. Extrait:
“Des fois il faut provoquer des choses. On est un groupe de 23 joueurs et on gagne à 23. Voilà, tu peux coacher à la 60ème, tu peux coacher à la 40ème, il n’y a pas de loi. C’est comme ça, ca a été bénéfique, et à partir de là il n’y aucun problème.”
Pour conclure, Philippe Doussy n’a pas manqué de dire le plus grand bien de son ouvreur Finn Russell. Extrait:
“Finn, je l’ai déjà dit dans certains médias, c’est notre facteur x depuis le début de saison. Il est égal à lui-même, cette semaine il avait un rôle d’impact player et il a fait ce qu’il sait très bien faire. Il est très professionnel, rien à dire.
Lui fait les performances depuis dix matchs. Au tir au but, ce n’était pas un ouvreur qui butait, pendant le stage de pré-saison il nous a dit que c’était un des seuls numéro 10 de son niveau qui ne butait pas. Il s’est remis en question, c’était important pour lui, pour nous, et pour sa sélection aussi. Le travail paie aujourd’hui. C’est tout bonus pour nous.”