L’entraineur des arrières du XV de France, Laurent Labit s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la victoire remportée contre l’Afrique du Sud, ce samedi soir au Stade Vélodrome de Marseille (30-26).
Ce-dernier a évoqué un scénario totalement dingue. Extrait:
“Ce scénario avec des rouges, des commotions dans tous les sens, des joueurs qui sortent, qui rentrent, une ambiance ahurissante dans un stade en feu, c’était vraiment dingue.”
Lorsque le journaliste le questionne sur la violence d’une telle rencontre, le technicien rappelle qu’il s’agit d’un sport de combat. Extrait:
“Le rugby est un sport de combat. Certes, nous ne sommes pas autant habitués que les Boks. Pour eux, c’est juste normal, c’est leur oxygène. Surtout, qu’ils venaient de perdre en Irlande. Mais pour nous, c’est effectivement un paramètre auquel nous sommes confrontés tous les jours. D’ailleurs, la récupération va être importante. Affronter le Japon dimanche, avoir un jour de plus pour souffler, c’est une aubaine.”
Pour conclure, Laurent Labit explique pourquoi le staff Tricolore n’a jamais songé à faire entrer Matthieu Jalibert au poste d’ouvreur et de décaler Romain Ntamack au centre lors de la sortie de Jonathan Danty. Extrait:
“À aucun moment. Nous sommes restés sur ce que nous avions préparé. Ironie de cette histoire, nous en avions discuté le matin du match lors de la réunion des entraîneurs. Et pourtant, même si on essaie d’anticiper, de tout prévoir, on sait qu’il peut toujours se passer autre chose. Exemple : les Boks nous ont attaqués avec du jeu au pied dans les angles, alors qu’on pensait qu’ils allaient nous attaquer au centre du terrain. C’est pourquoi nous avons choisi l’option de Sékou Macalou à l’aile pour garder un milieu très fort et costaud, en décalant Yoram Moefana au centre.”