L’information est signée L’équipe –
Le club de Clermont se retrouve dans une situation délicate.
En effet, l’ancien troisième ligne international Français Alexandre Lapandry a décidé de déposer quatre plaintes à l’encontre de son club.
Celui qui compte 13 sélections avec le XV de France vise son club notamment pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « faits de violences psychologiques et de harcèlement ».
C’est le 30 novembre dernier que le joueur Auvergnat a déposé ces quatre plaintes contre X devant le procureur de la République de Clermont-Ferrand.
Plus précisément, ce sont les dirigeants de l’ASM ainsi que le staff médical Clermontois qui sont visés.
Selon le joueur de 33 ans, le club Clermontois a fait preuve de négligences envers sa santé et n’a pas respecté tous les protocoles après une grosse commotion cérébrale dont il a été victime en octobre 2020, lors d’un match contre le Stade-Français Paris.
Les conseils d’Alexandre Lapandry estiment que leur client n’a pas été soumis à des examens poussés du cerveau, malgré des symptômes post-commotionnels inquiétants, et a été autorisé par le staff médical clermontois, à deux reprises – le 22 novembre et le 14 décembre, alors qu’il était en arrêt de travail – à participer à des séances d’entraînement avec contact, mettant sa vie en danger puisqu’une IRM finalement pratiquée le 30 décembre 2020, à la demande du joueur, allait révéler une dissection de l’artère vertébrale gauche et un AVC du cervelet.
Ce n’est pas la première fois que l’ASM est poursuivi sur le sujet puisque Jamie Cudmore avait également déposé une plainte contre l’ASM en février 2019 pour mise en danger de la vie d’autrui. Le dossier est d’ailleurs toujours en cours.
Jamie Cudmore reproche à son ancien club de l’avoir fait joué malgré le fait d’avoir subi trois commotions cérébrales en quinze jours.
Alexandre Lapandry réclame un suivi plus attentif des victimes de commotions à répétition ou d’accident vasculaire, forcés d’arrêter leur carrière et souvent livrés à eux-mêmes pour se soigner par la suite, certains dans l’incapacité de travailler, sans que leurs blessures ne soient vraiment reconnues.
Affaire à suivre…