Dans sa chronique sur Rugbyrama, Jean-Baptiste Lafond a évoqué la fin de contrat de Damian Penaud avec Clermont.
Selon lui, Damian Penaud quittera l’ASM à la fin de la saison.
Il estime que l’international Français a tout intérêt à changer de club pour relancer sa carrière et découvrir une autre club et un autre projet de jeu.
Surtout, il affirme que Clermont ne gagne pas vraiment de titre et Damian Penaud rêve de soulever des trophées. Extrait:
“Je pense qu’au bout de 10 ans passés à Clermont, je comprends qu’il veuille partir. Il avait été viré et pas accepté au centre de formation de Brive et c’est grave de se tromper autant. Mais à Clermont, il a gagné peu de titre. Est-ce que l’Auvergne peut lui en vouloir de partir à 26 ans pour la seconde partie de sa carrière ? Je pense qu’à un moment donné il faut changer d’air pour se remettre en question, pour connaitre d’autres joueurs, une autre culture, une autre ville… Cela ne me dérangerait pas qu’il parte. Mais par rapport au projet de Clermont, c’est emmerdant. On sent que l’effectif de Clermont baisse en niveau. Mais je n’ai pas de conseil à donner à Damian Penaud. N’oublions pas qu’Alain Penaud a joué au Stade-Toulousain et a été champion de France avec Toulouse. Donc je donne un indice car je pense que sa décision se fera en début d’année 2023.”
Jean-Baptiste Lafond l’affirme : dans sa tête Damian Penaud a déjà quitté Clermont. Extrait:
“Le cas Penaud est intéressant, ça fait 10 ans qu’il est à Clermont, il n’a pas gagné beaucoup de titre, il y a la routine et c’est normal qu’il ait envie de partir. Il est déjà parti d’ailleurs. Il est parti dans sa tête. Il ménage les supporters, il dit qu’il réfléchit. Qu’il n’a pas encore pris la décision. Mais il est déjà parti dans sa tronche. Toulouse le veut, Bordeaux et La Rochelle également. Tout le monde le veut. Paradoxalement, Toulouse au lieu de se séparer de ses vieux contrats, doit, pour éviter de défoncer le Salary Cap, se séparer de deux joueurs : Delibes et Lebel, deux joueurs que j’aime beaucoup. Un baril de Penaud vaut deux barils de Delibes et Lebel. On marche sur la tête !”