C’est acté depuis ce mardi : Eddie Jones a été licencié par la Fédération Anglaise de Rugby.
Ce-dernier n’emmènera donc pas le XV de la Rose à la Coupe du monde de 2023 en raison des mauvais résultats de l’équipe depuis plus d’un an désormais.
L’occasion pour Rugbyrama de rappeler combien Eddie Jones a été dézingué par certains consultants tout au long de son mandat.
L’un de ses plus grands détracteurs n’est autre que Clive Woodward, ancien sélectionneur de l’Angleterre.
Ce-dernier n’y va pas de main morte et s’acharne sur Eddie Jones. Extrait:
“Il n’y a personne à Twickenham de qualifié pour demander des comptes à Eddie Jones du point de vue du rugby. Il les a clairement tous dans sa poche. Il ne peut pas être interrogé, ce qui est une énorme faiblesse de la fédération. Lorsqu’il a gâché le Tournoi des Six Nations l’année dernière, la RFU a apparemment mené une petite enquête confortable, avec une collection d’experts du rugby. Le rapport a conclu que l’Angleterre avait besoin d’impliquer un arbitre à l’entraînement pour endiguer le flot de pénalités. Aussi, qu’une plus grande implication de psychologues du sport pourrait être bénéfique !
Je suis désolé pour Eddie Jones car personne à la RFU n’est qualifié pour le virer… Le rugby anglais doit être régi comme les autres sports et les entreprises de haut niveau. Si Pep Guardiola disait à Manchester City qu’il partait demain, le club et ses fans seraient inconsolables. Il en serait de même à Liverpool si Jurgen Klopp optait pour de nouveaux pâturages. Les fans de rugby anglais seraient-ils en colère si Jones partait ? J’en doute.”
Le demi-de-mêlée Mike Brown a lui aussi largement égratigné Eddie Jones. Extrait:
“Eddie Jones a créé un environnement de peur et les joueurs anglais ont peur de faire des erreurs ou de le défier… il ne tire pas le meilleur parti de ses ressources et il est à court d’excuses. Des choses comme taper en touche face à 14 All Blacks, en ayant le momentum, en est une preuve.
J’espère vraiment que les joueurs auront le courage de défier Eddie Jones pour lui dire : ‘maintenant, on va jouer comme ça !’. l me semble que, pendant un bon moment, les joueurs ont accepté le plan de jeu proposé par Eddie. Dans ce genre de situation, il est toujours plus facile de faire ce qu’il dit et de garder la tête baissée. Eddie a la langue bien pendue, acérée et il n’a pas peur de l’utiliser. Une minute, il jouera au cricket avec ses joueurs, puis la suivante, il se prendra pour un directeur effrayant. Tout le monde a entendu ces histoires effrayantes à propos d’Eddie Jones et personne ne veut se le mettre à dos. (…) Pourtant, il faudra que les joueurs osent le défier.”