Le troisième ligne du Racing 92, Wenceslas Lauret s’est confié via L’équipe au sujet du problème des commotions cérébrales.
Ce-dernier estime que les clubs et les staffs doivent faire très attention à ce sujet.
Il rappelle que son ami et coéquipier du Racing 92, Bernard Le Roux est actuellement à l’arrêt en raison de ces commotions.
Selon lui, les joueurs doivent également s’écouter et écouter leur corps. Extrait:
“J’ai subi plusieurs commotions en début de carrière. J’ai été arrêté trois mois à une période. En ce moment, un de mes amis, Bernard Le Roux, est arrêté six mois à cause de ce problème. Il faut l’entourer. Il a besoin de sentir notre soutien parce que c’est difficile une absence aussi prolongée. Je suis passé par là. Depuis quelques semaines, je joue avec un casque rouge, c’est un peu pour lui.
J’ai connu l’époque où c’était tabou de parler des commotions dans le rugby, l’époque où le coach te félicitait parce que tu n’étais pas sorti alors que bon… Je me souviens de Thierry Dusautoir qui prend un choc, qui titube et qui continue. C’était normal. Rétrospectivement, oui, si je repense à certaines situations où je me suis retrouvé, je prends peur. Je n’en dirai pas plus.
Aujourd’hui, le curseur a changé et c’est très bien. Moi je parle beaucoup de tout ça autour de moi, avec les jeunes surtout. Je leur parle de la bêtise du joueur qui se croit indispensable ou qui a peur de perdre sa place dans l’équipe et qui cache les choses. Une fois que le cerveau a brûlé, il n’y a plus rien à faire. Bien sûr que les clubs, les staffs doivent être à l’écoute mais le joueur doit aussi s’écouter.”