Suite à sa condamnation, le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte a décidé de démissionner de son poste à World Rugby contrairement à son poste de président de la Fédération.
Dans son édition du jour, le journal L’équipe révèle les raisons de cette démission.
Comme l’explique le code d’intégrité de World Rugby, Bernard Laporte aurait été éjecté. Extrait:
« Un membre officiel de World Rugby ne doit pas avoir de condamnations pénales à la date de sa candidature et pendant la période où il occupe un poste d’officiel de World Rugby ; Une condamnation pénale désigne une décision d’un tribunal ou d’une autorité de réglementation, de toute juridiction selon laquelle une personne est coupable d’une infraction pénale, que cette décision fasse ou non l’objet d’une procédure d’appel ; Si le Responsable de l’éthique (et/ou le Comité d’appel en cas de contestation) détermine qu’une personne contrôlée n’est pas éligible au poste pour lequel elle cherche à être élue ou nommée ou qu’elle occupe actuellement, les mesures suivantes seront prises : la personne contrôlée inéligible ne pourra pas devenir un officiel de World Rugby pendant une période de trois ans à compter de la date de la décision d’inéligibilité du responsable de l’éthique… »
Par ailleurs, selon une source proche de World Rugby, le président Alan Gilpin avait demandé à Bernard Laporte de quitter son poste en cas de condamnation en première instance, et cela même en cas d’appel de sa part.
Cela a été convenu, en Nouvelle-Zélande, lors de la Coupe du monde féminine, en marge d’une réunion du comité exécutif où plusieurs membres de l’instance avaient demandé à ce que des dispositions soient prises en amont estimant que la Fédération internationale ne pouvait pas avoir un vice président condamné même si l’appel devait être suspensif.
Bernard Laporte n’avait donc pas d’autre choix que de quitter son poste à World Rugby.