Le Stade-Français a écrasé la Section Paloise sur le score de 37 à 3 ce samedi après-midi à l’occasion de la 14ème journée du Top 14.
Interrogé via Rugbyrama à l’issue de la rencontre, le troisième ligne Parisien Giovanni Habel-Kuffner s’est confié.
Ce-dernier savoure cette victoire mais précise avoir mal pour ses anciens partenaires Palois. Extrait:
“On ne pouvait pas faire mieux. C’est top. Maintenant, pour moi, ancien Palois, ça me fait mal pour mes anciens partenaires. Mais c’est énorme pour le Stade français. Avant le début de saison, nous voulions débuter et finir l’année par une victoire. C’est fait. J’espère que 2023 sera sur la même dynamique. Si on continue à faire des matchs comme celui-là, on va pouvoir aller loin dans ce championnat, même si l’on doit rester humbles. Ce n’est que le premier match de la phase retour, mais on se donne le droit de rêver.”
Il a une pensée pour ses amis Palois. Extrait:
“Si un joueur qui bat son ancien club vous dit que ça ne fait pas du bien, c’est un menteur (rires). Maintenant, ce n’est jamais facile de jouer contre des amis très proches. Des amis avec qui j’ai beaucoup partagé. Mais, le rugby, ce n’est qu’un jeu. Les relations sont plus fortes qu’un match de rugby.”
Il espère désormais pouvoir jouer les phases finales avec Paris. Extrait:
“J’ai passé de nombreuses années à Pau, sans jamais jouer les phases finales. Si on peut commencer à rêver d’une place dans les six premiers, ce serait déjà bien. Et après, on aura peut-être le droit de rêver plus loin. Les autres clubs vont nous cibler un peu plus qu’en début de saison. De toute façon, le Top 14, ça ne rigole pas trop. Chaque match, c’est une bataille.”
Pour conclure, le troisième ligne Parisien avoue que ce changement de club lui a fait énormément de bien. Extrait:
“Dans chaque boulot, sportif ou non, ça fait du bien de changer d’air de temps en temps. J’ai eu cette chance cette année de venir au Stade français. On m’a offert du temps de jeu et j’ai eu la chance de bien commencer. Du coup, je suis encore là, même si je ne suis pas sûr d’être là la semaine prochaine (sourire). Je crois surtout que ce groupe du Stade français vit bien, qu’il apprend de plus en plus à se connaître, notamment dans les relations sur le terrain entre le huit, le neuf et le dix. C’est important pour moi qui joue troisième ligne centre. Cette connexion, elle progresse et l’équipe va de mieux en mieux.”