L’arrière du Stade-Toulousain, Thomas Ramos s’est confié sur sa carrière international lors d’un entretien accordé au Midi Olympique.
Ce-dernier avoue que la tournée d’automne lui a fait beaucoup de bien. Extrait:
“Elle m’a fait énormément de bien mentalement. Quand tu n’es pas loin mais que tu n’y es pas, tu te questionnes beaucoup : « Est-ce que j’ai vraiment le niveau international ? » Pour le savoir, je n’avais besoin que d’un truc : jouer et enchaîner les matchs pour voir où j’en étais. Ces trois-là, face à trois belles nations, m’ont permis de revenir de la tournée avec le plein de confiance. Je suis un compétiteur, j’ai cet orgueil qui me dit : « D’accord, on me remet en cause, alors je vais vous montrer. » J’aime répondre présent quand je suis attendu.”
Avant l’automne, j’avais dix-sept sélections mais je ne me considérais pas comme un vrai international… Je n’avais jamais enchaîné trois matchs. Cette tournée m’a permis de ne plus me poser mille questions. J’avais besoin de m’imposer sur une série de rencontres, de faire partie à 100 % de l’équipe. Je me suis dit : « C’est bon, j’ai le niveau, je peux avancer et me considérer comme un vrai international. »”
Il affirme espérer fortement être titulaire pour les matches du Tournoi. Extrait:
“Quand on va en sélection, en sortant de trois matchs titulaire, ce serait forcément une déception. J’y vais pour jouer. Si c’est le cas, cela signifiera que j’ai fait ce qu’il fallait en novembre. Sinon, il me faudra entendre ce que l’on me dira et continuer à me remettre en question pour atteindre mon objectif, qui est d’être dans le XV de départ. Aujourd’hui, je ne sais pas quel sera mon rôle.”
Pour conclure, Thomas Ramos ne cache pas penser à la Coupe du monde très fortement. Extrait:
“Beaucoup le pensent, pourquoi ne pas le dire ? J’ai très envie d’y être, alors je ne vais pas le cacher. Peut-être parce que je n’ai pas fini la Coupe du monde 2019, qu’il me reste ce goût d’inachevé. À l’époque, j’avais besoin de basculer sur les quatre années qui arrivaient, de faire de la Coupe du monde en France une grosse ambition personnelle. Je ne veux pas la rater.”