Sa titularisation avec le XV de France :
« Il surfe sur une dynamique positive. Il est donc récompensé. C’est tout à fait logique. Il n’a pas d’appréhension à avoir. Qu’il soit lui-même. Il va devoir gérer le côté émotionnel avec la remise des maillots, les hymnes, le stade plein. Mais ensuite, Ethan ne devra pas jouer avec le frein à main. Il ne doit pas être spectateur, mais provoquer, jouer ses duels, se déplacer, marquer son territoire, amener du danger, c’est la clé pour bien réussir cette première sélection. Je suis persuadé qu’avec le travail qu’il a fourni, il prouvera qu’il peut jouer à ce niveau. Le plus dur commence aussi. Il doit voir plus loin que ce match en Italie. »
Ses capacités et ses facilités :
« Ethan est un athlète. Offensivement, il a cette capacité, ballon en main, à gagner ses duels, à se sortir de situations en déséquilibre numérique. Mais il sait également faire jouer autour de lui. Il travaille en plus son jeu au pied. Il a pris conscience qu’il en avait besoin pour faire avancer son équipe dans le champ profond. Sur les ballons hauts, il a du jump. Tout en continuant à travailler ses points forts, il doit s’améliorer sur certains aspects, comme ses duels défensifs. Il faudrait qu’il soit un peu plus dans l’analyse, la lecture pour savoir à quel moment marquer son adversaire et arrêter le ballon ou plutôt le faire déjouer en défendant avec la touche en situation de sous nombre. »
Sa mentalité :
« D’un point de vue humain, c’est un super mec. Il est aussi très altruiste. Il fait passer l’équipe avant lui. Au niveau du jeu, grâce à sa palette technique, il va amener une plus-value dans la deuxième ligne d’attaque, notamment sur la verticalité du terrain. Il sait se déplacer dans toute la largeur du terrain. Il a beaucoup progressé au pied, ce qui lui permet de faire avancer son équipe dans le jeu de dépossession prôné par le staff. Il est en confiance, ça joue forcément. Ethan est un mix de Damian Penaud et Gabin Villière. Comme Penaud, il est capable de fulgurances. Sur un demi-ballon, il a cette faculté de passer toute la défense en revue, de bonifier un ballon, de trouver la clé. Mais il a aussi cette capacité sur les ballons défensifs de s’accrocher comme un meurt-de-faim, à l’image de Villière, et de rattraper des coups qui semblaient perdus. Le tout en gardant sa touche personnelle, son authenticité. »