Le trois-quarts centre du XV de France, Gaël Fickou s’est confié via Rugbyrama à l’issue de la défaite des Bleus concédée contre l’Irlande, ce samedi.
Le joueur du Racing 92 revient sur cette défaite.
Il évoque une intensité folle. Extrait:
« C’était très dur, c’est certain. Mais nous étions face à une équipe de très haut niveau. L’Irlande est la première nation mondiale et on s’attendait forcément à jouer un très gros match. Nous avons relevé le défi du combat. »
Il tente d’analyser la défaite. Extrait:
« Nous avons sûrement trop joué dans notre camp et nous nous sommes exposés. Eux, dès qu’ils en avaient l’occasion, se retrouvaient en position de marquer. Pour autant, ils sont venus plusieurs fois devant notre en-but et, deux ou trois fois, nous avons bien résisté et nous avons aussi fait preuve d’une vraie force de caractère. Mais ils nous ont imposé une forme d’usure. Quand tu subis dans tes 22 mètres, on sait que l’arbitre donne un avantage dans 90 % des cas.
Là, ils ont profité de turnovers, de nos sorties de camp, du carton jaune (Uini Atonio, NDLR). Puis, à force, ils arrivent à marquer à un moment ou à un autre. C’était bien évidemment un match très compliqué et je crois que ça se joue sur des détails à l’arrivée. Ils ont été meilleurs que nous. Tôt ou tard, on aura droit à un autre match face à eux. Aujourd’hui, cela ne nous a pas souri mais il faudra s’en souvenir. »
Il fait ensuite une promesse : les Bleus vont revenir avec deux fois plus d’envie suite à cette défaite. Extrait:
« Déjà, il est très important de bien finir le Tournoi des 6 Nations. C’est l’objectif. Nous avons perdu un match et pouvons oublier le grand chelem mais tout est encore possible dans cette compétition, on l’a déjà vu par le passé. Nous n’allons rien lâcher et, pour le reste, on verra plus tard.
Ce qui est fait est fait. On aurait pu gagner ici mais on a perdu. Cela fait mal mais il faut se relever. On apprend aussi dans la défaite. On n’apprécie pas de perdre mais on ne peut pas dire pour autant qu’on tombe dans une dynamique négative. Les deux semaines qui viennent vont nous faire du bien et on va revenir avec deux fois plus d’envie. »