Dans son édition du jour, l’Equipe revient sur une tendance qui serait en augmentation : les clubs joueraient avec les protocoles commotions pour effectuer des remplacements quand le règlement ne leur en autoriserait plus.
L’Equipe accuse le Rugby Club Toulonnais d’avoir eu recours à ce procédé contre le LOU : durant les prolongations, François Trinh-Duc se fracture l’avant-bas. Problème : il était déjà entré en jeu à la place de Belleau, et le RCT n’avait plus la possibilité de d’effectuer de remplacements.
Selon le quotidien, le staff toulonnais a donc demandé au médecin du club de sortir Bastareaud pour une suspicion de KO, sans que ce soit réellement le cas. L’Equipe a donc joint le directeur de la commission médicale de la LNR afin de dénoncer la pratique et obtenir des explications.
La LNR a calmé le jeu et expliqué que la saison prochaine il devrait être possible que “les huit joueurs remplacés, et pas seulement les première-ligne, puissent retourner sur le terrain afin d’éviter ce recours à de fausses commotions, qui n’est pas très glorieux. Cela dit, c’est bien moins grave que de laisser un joueur commotionné sur le terrain. C’est récemment arrivé lors de la finale européenne entre le Leinster et le Racing”.
Et si on obligeait les joueurs sortis pour “commotions” à se reposer au moins une semaine sans jouer le match suivant… Je pense que ça supprimerait toutes les tentatives de tricheries à la commotion.