Le pilier droit international Français Uini Atonio va effectuer son grand retour en équipe de France, ce samedi après-midi contre le Pays-de-Galles, à l’occasion de la dernière journée du Tournoi des Six-Nations.
De retour d’une suspension, le Rochelais sera titulaire contre les Gallois.
Le solide pilier Français est reconnu pour toujours revenir plus rapidement que de ses blessures.
Interrogé à ce sujet via RMC Sport, Uini Atonio dément être une force de la nature. Extrait:
“Je ne sais pas. Je ne pense pas, hein. Force de la nature, c’est trop… Si vous parlez de force de la nature, il y a des Reda Wardi. Des “boules”, des “tanks… Moi, je me vois plus comme… un rhino (rires)!”
Il tente d’expliquer pourquoi il récupère plus rapidement que d’autres joueurs. Extrait
“Certains récupèrent plus vite que d’autres… Peut-être que j’ai une bonne hygiène de vie. Je ne sais pas, c’est comme ça… Des mecs me chambrent par rapport à cela et disent que je n’ai jamais de vraies blessures. Mais non, non (rires). Je ne fais pas exprès, hein. J’avais vraiment mal (après sa sortie sur blessure début janvier face à Toulouse, NDLR), je me suis fait infiltrer le genou.
Le process va tellement vite… On a avancé plus vite que prévu, tant mieux pour moi (Il était propulsé titulaire quatorze jours plus tard). C’est vrai qu’à chaque blessure, je touche du bois, je suis rarement resté éloigné plus de deux semaines d’un terrain.
Peut-être que j’ai des os de grizzli! [Il se marre] Peut-être parce que je prie tous les jours? Je suis content, tant mieux que ce soit comme ça. Pour certains, c’est plus long que prévu, c’est frustrant. Déjà, je n’aime pas ne pas jouer le week-end, j’ai l’impression de ne servir à rien. Du coup, il y a un côté mental. Mentalement, j’essaye toujours d’être apte à jouer.”
Il précise tenir de son père. Extrait:
“Mon père, ça fait 40 ans qu’il est soudeur, je ne l’ai jamais vu prendre des journées “off”. A part des journées forcées, quand la loi le lui oblige. C’est quelqu’un qui peut boire des coups jusqu’à 1h du matin et à 6h, il est debout en train de préparer son café pour partir au travail. Après, j’ai rarement été blessé.
Du coup, mon corps ne sait pas ce que c’est d’être blessé. Mais, un jour – j’espère que ce ne sera pas pendant ma carrière professionnelle -, cela va tomber, je vais passer par la “compta”… J’espère que ce ne sera pas trop grave.”
Suite à son opération des cervicales en 2019, Uini Atonio précise faire désormais très attention. Extrait:
“Je fais plus attention à mes cervicales, je les renforce au moins deux, trois fois par semaine. Des joueurs sont obligés d’arrêter du jour au lendemain. Je pense à Kevin Gourdon et Virimi Vakatawa… Du coup, j’avais vraiment la chance d’avoir la solution avec cette opération. Est-ce que je suis plus fort depuis ? Je ne sais pas. En tout cas, je suis content d’avoir fait cette opération.”