Ce samedi après-midi, la Section Paloise a frappé fort en s’imposant contre l’Aviron Bayonnais, à Anoeta.
Les Béarnais l’ont emporté sur le score de 30 à 20 et prennent l’air au classement.
Interrogé via Rugbyrama, le manager Palois Sébastien Piqueronies a exprimé sa satisfaction. Extrait:
“C’est un plan parfaitement exécuté par des hommes très déterminés. Je pense que les joueurs de la Section, avec courage, mais aussi avec talent, montrent qu’ils sont légitimes en Top 14. Pour survivre, il faut se montrer légitime, et aujourd’hui je suis très fier du courage et du talent des garçons de la Section.
Vous savez, quand nous sommes dans notre position de relégable, avec beaucoup de points de retard par rapport à nos ambitions, c’est très important d’avoir conscience de son état pour se relever, se réveiller et booster ses forces. Ce n’est pas un plan “particulier” que de vouloir être outsider, c’est juste que nous avons totalement conscience de là où on est. Je suis intimement convaincu qu’il faut d’abord savoir réellement qui on est et où on en est pour espérer grandir.”
Il avoue être très soulagé par cette victoire qui permet de sortir de la zone rouge. Extrait:
“Aujourd’hui, c’est une bouffée d’oxygène, ça va nous permettre de boire une bière de plus ce soir, mais la mission survie est exactement la même. Nous avons quelques points de plus. Les autres en ont pris aussi. Perpignan a pris un bonus défensif. On sait dans quelle situation on est. Hormis cette soirée qui va être un peu plus légère, dès demain, on est exclusivement dans le même mode “survie”. Malheureusement, on n’a pas le choix.”
Il précise n’avoir aucun regret sur la saison et estime que Pau ne mérite pas forcément d’être plus haut au classement. Extrait:
“Non, il faut être lucide et avoir conscience de là où on est. Si on en est là, c’est qu’on le mérite. Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que les six matchs qu’on a perdus en menant à la 70ème sont dus à la chance ou au hasard. Ils sont dus à des choses qu’on maîtrise moins. Je suis donc plutôt obsédé pour essayer de les maîtriser mieux et pour finir comme aujourd’hui, où je pense qu’on méritait de l’emporter à la fin.”