L’ancien arrière du Stade-Français et de l’Aviron Bayonnais, Djibril Camara s’est confié dans l’émission Poulain Raffute diffusée sur Rugbyrama.
Ce-dernier est notamment revenu sur sa carrière tumultueuse.
Il affirme ne rien regretter du tout.
La seule chose qui le peine est de ne pas avoir pu terminer sa carrière au sein du Stade-Français, son club de coeur. Extrait:
“Je n’ai pas de regret. Les gens qui me connaissent le savent : je fais des choix, je peux vite m’énerver et m’embrouiller avec les gens. Mais en général, quand j’ai tort je reviens sur ce que je dis, je m’excuse et j’essaye de faire en sorte de réparer un peu l’erreur que j’ai faite. Par contre je ne regretterais jamais ce que j’ai fait.
Avec le Stade-Français, il s’est passé ce qu’il s’est passé, on a eu des différents et il fallait que ça se termine, ça s’est terminé. Derrière, je pars à Bayonne à contrecœur, il faut dire ce qui est. Moi, mon but, c’était de terminer ma carrière au Stade-Français avec Antoine Burban et c’est le petit truc qui me fait un peu mal. J’aurais vraiment voulu terminer sur une bonne note à domicile, dire au revoir à tout le monde et ne pas partir du jour au lendemain comme ça, en criant mon amour pour le club via Instagram. C’est le truc qui m’a touché.
Ce qu’il s’est passé à Bayonne, il n’y a même pas besoin d’en parler. Ma décision était déjà prise depuis un moment. Je voulais arrêter car je faisais un match puis je mettais deux ou trois semaines à récupérer et je me blessais. Dans ma tête c’était déjà terminé. Je n’ai pas de regret, ça s’est passé comme ça, j’ai kiffé ce que j’ai pu faire dans le rugby et c’est mon histoire, ma carrière. Si ça dérange, ça dérange les autres, mais pas moi. Je suis comme ça et je veux rester comme ça.
Comme je dis tout le temps, les gens qui parlent sur les réseaux sociaux et qui ne sont pas au courant des histoires, ça ne me touche pas du tout car je ne les connais pas. Par contre, quand tu t’attaques à ma famille, à mes enfants et à mes amis, là c’est plus compliqué. Car quand c’est le cercle privé, ça fait plus mal, ils te connaissent, ils savent que tu peux faire mieux. Mais quand c’est d’autres personne, je m’en fiche. Au contraire, je veux leur montrer qu’ils ont tort. Je sais que mes vrais amis et ma famille vont me le dire et je veux leur montrer qu’ils ont tort.
Quand les coaches ne voulaient pas me faire jouer car je n’étais pas au niveau, j’ai redoublé d’effort pour leur montrer qu’ils avaient tort. C’est comme ça que ça s’est passé en 2015 avec Gonzalo Quesada. Il m’avait dit qu’il allait me faire confiance malgré ma méforme. Je lui ai montré que j’avais ce truc pour être sur le terrain et au final on terme champion. Derrière, on m’intègre en équipe de France. Il ne faut pas s’enterrer à cause des commentaires de personnes que tu ne connais pas.”