Dimanche, le Stade-Toulousain affrontera les Bulls au Stadium dans le cadre d’un huitième de finale de la Champions Cup.
Interrogé via Le Figaro, l’ouvreur Toulousain Romain Ntamack a évoqué cette rencontre.
Ce-dernier l’affirme : il ne s’agit que d’une étape vers la course au titre. Extrait:
«Même si c’est un huitième de finale de Coupe d’Europe, ça ne doit être qu’une étape pour nous dans notre progression, dans la continuité de tout ce qu’on a mis en place depuis septembre. Il faut qu’on valide tout ce qu’on arrive à faire depuis le début de la saison et ça va passer par un gros match face aux Bulls. C’est un match qu’on aborde avec beaucoup de pression, mais aussi de joie de jouer ce genre de matches. On sent l’odeur des phases finales, de la fin de saison qui arrive. Si on veut en jouer d’autres, ça passe forcément par une victoire dimanche.»
Il parle ensuite des Bulls, un adversaire que Toulouse n’a jamais encore affronté. Extrait:
«On connaît déjà certains de leurs joueurs pour les avoir rencontrés sur la scène internationale (…) C’est une équipe très solide, que ce soit devant ou derrière, avec de gros porteurs de ballon, un gros pack, une très grosse conquête. Avec aussi un triangle de derrière qui est très explosif, de très bons joueurs de ballon, qui vont très vite et qui ont de bons appuis. C’est une équipe qui arrive sans trop de pression, mais qui a envie de jouer son rugby, de marquer les esprits dans cette compétition. On s’attend à une équipe rugueuse et agressive, mais aussi très joueuse d’après ce qu’on a pu voir à la vidéo. Le danger viendra d’un peu partout.»
Pour conclure, Romain Ntamack explique que les internationaux Français ont dû se réadapter au jeu pratiqué par Toulouse, cette semaine. Extrait:
«Les systèmes et les codifications ne sont pas les mêmes, il faut s’y réadapter, retrouver un peu les repères que l’on n’a pas eus pendant le Tournoi. On a la chance d’être beaucoup d’internationaux au Stade toulousain, donc on a vite reconnecté avec tout le monde cette semaine (…) On sort, nous les internationaux, de deux mois à haute pression, avec des matches couperets, des matches où ça va vite, où ça joue fort. On s’est vite remis dans le bain. On n’en est même pas sorti avec ce match à élimination directe qui arrive face à une équipe de niveau international. Ça ne va pas trop nous changer du Tournoi.»