Ce samedi, le Stade Rochelais s’est fait très peur à domicile contre Gloucester, en huitième de finale de la Champions Cup.
Les tenants du titre ont bien failli perdre leur trophée ce samedi.
Ils se sont imposés sur le score très étriqué de 29 à 26 grâce à un essai inscrit par Teddy Thomas en toute fin de match.
Interrogé à l’issue de la rencontre, le manager Rochelais Ronan O’Gara a exprimé son soulagement. Extrait:
« Cette victoire montre l’importance d’avoir du caractère, de savoir trouver une solution, ce qui n’était pas facile. Il y a eu beaucoup trop d’imprécision dans le match, de manque de certitude dans ce qu’on voulait faire, c’était l’inverse de la performance à Bordeaux. On n’est pas capables d’endosser le rôle de grand favori.
On a montré des très bonnes choses et beaucoup de choses faibles. Ce genre de match, c’est fini, en quarts de finale, l’adversaire sera totalement différent. Gloucester a joué pour sa vie, c’était un match pour sauver leur saison. On est vivant, c’est le plus important. Il y aura quelques messages importants à passer dans la semaine pour nous aider à être plus performant. »
Le son de cloche est le même pour Grégory Alldritt. Extrait:
« C’est un soulagement, on est tous très contents d’avoir ce quart à domicile. On est encore nouveaux dans cette compétition, même si on est champions en titre. On est une équipe avec beaucoup de caractère. On n’a pas trop eu le temps d’avoir peur, on est sûrs de nos forces. On a eu plusieurs scénarios similaires cette saison, on commence à être habitués à ces fins de match. J’espère qu’on évitera ce stress le week-end prochain. »
Le deuxième ligne Rochelais Thomas Lavault avoue avoir eu très peur. Extrait:
« On s’est fait très peur. On est tombés sur une équipe impitoyable, on a été surpris. On savait qu’ils allaient mettre de l’intensité, mais ils ont su stopper nos gros porteurs. On n’a pas douté, il ne fallait juste pas jeter des ballons. On n’a pas été propres, on n’a pas respecté le plan de jeu. Sur le respect de l’adversaire, on sait comment on est, quand on est dans la suffisance, on est pris. Ce qui nous est arrivé ne peut être que bénéfique. On a désormais une grosse semaine de travail devant nous. »