Le consultant de Rugbyrama, Jean-Baptiste Lafond s’est confié sur l’imbroglio arbitral lors du match entre le Racing 92 et Bordeaux-Bègles.
Ce-dernier estime comprendre la colère des Bordelais qui se sont faits pénaliser peut-être injustement en toute fin de match et qui se sont faits coiffer sur le poteau par les Franciliens.
Il revient sur cette action et demande aux arbitres d’oser se déjuger lorsqu’ils estiment s’être trompés. Extrait:
“Quelques secondes de plus pour quelques secondes de trop : quatre exactement. C’est le fait du match Racing 92 / Bordeaux-Bègles. L’arbitre a toujours raison dans l’esprit mais de temps en temps il se trompe. Bordeaux a mené ce match de bout en bout jusqu’à la 79ème minute et 56 secondes. Bordeaux a été énorme avec une mêlée de fer, un Lucu impérial…
Alors que l’arbitre se soit excusé à la fin du match ou pas, les Bordelais n’en ont rien à cirer que la faute ait été avouée donc à moitié pardonnée. Ils ont les boules les Bordelais et je les comprends ! Pourtant, à la 77ème minute, Lucu prend tout son temps pour passer la pénalité qui les fait mener 28 à 24. Et la pénalité d’avant également. J’aime le Racing, c’est mon club de coeur et je les supporterai toujours. Mais j’aime aussi Bordeaux et je comprends qu’ils aient les boules !
Que faire pour éviter les discussions d’après match qui n’en terminent pas et le suspicions ? Je vais vous le dire : il faut faire la même chose lorsque les arbitres ont un doute lors d’une action litigieuse d’essai ou sur un jeu déloyal, à savoir le fameux de geste que j’adore : arbitrage vidéo ! L’auto vidéo ! C’est-à-dire la possibilité de se déjuger. De se dire que je ne suis pas plus orgueilleux qu’intelligent, je me suis peut-être trompé, je vais peut-être rectifier et je vais vérifier à la vidéo si cette décision si importante est vraie ou fausse ou qu’elle mérite le détour. Ce n’est pas facile de dire que l’on s’est peut-être trompé. Il faut être humble car de ma décision, la saison d’un club peut basculer.”