Ce samedi, le demi-de-mêlée de Bayonne, Maxime Machenaud va retrouver son ancien club du Racing dans le cadre de la 24ème journée du Top 14.
Questionné via Le Parisien, ce-dernier indique qu’il aurait vraiment aimé terminer sa carrière au Racing 92. Le timing de cette déclaration semble improbable. Extrait:
“C’est le club où j’ai joué dix ans et au sein duquel j’ai noué des liens qui dépassent le cadre du rugby. J’ai toujours cru que je n’en partirais que pour prendre ma retraite. J’aurais aimé finir ma carrière au Racing, mais les choses ne se sont pas déroulées comme ça.
Je n’ai pas d’amertume, car j’ai connu tant de belles choses, le Bouclier de Brennus (2016), les parcours jusqu’en finale de la Coupe d’Europe (2016, 2018, 2020), mais je m’étais projeté, je pensais aller jusqu’au bout. J’arrivais en fin de contrat et on m’a fait comprendre qu’il n’y avait pas de place pour un 3e demi de mêlée avec Nolann Le Garrec et Teddy Iribaren. Et puis, il y a eu aussi d’autres considérations. Je suis père de famille et je ne pouvais pas penser uniquement à moi. C’est aussi un choix de vie.”
Il s’attend à un match costaud. Extrait:
“Je connais tellement ce club que je sais qu’il sera au rendez-vous. Il s’est toujours qualifié pour la phase finale depuis qu’il est dans l’élite (2009-2010) et pourtant, nous sommes passés par des moments difficiles. C’est une équipe solide avec de grands joueurs qui peuvent faire la différence à chaque instant.”
Il explique vouloir tout donner pour qualifier Bayonne dans le top 6. Extrait:
“On va se donner les moyens d’y croire, mais on ne s’y voit pas. On va tout faire pour finir au mieux cette saison qui avait si bien commencé. Ne rien lâcher pour ne rien regretter. Il ne faut pas oublier que l’objectif est le maintien (qui est assuré).”
Pour conclure, il ne cache pas rencontrer des difficultés à Bayonne. Extrait:
“Pour moi, cela a été compliqué. Je me suis blessé juste avant le début de saison. J’avais une déchirure à un mollet. Puis j’ai eu une talonnade lorsque j’ai joué avec les Barbarians français l’automne dernier. Les blessures font partie de la vie d’un rugbyman. J’en suis conscient, mais j’ai toujours autant de mal à les accepter. Cela a été très difficile à vivre. J’ai enfin pu reprendre depuis le mois de janvier et désormais j’enchaîne les matchs. Je me sens vraiment bien à Bayonne. J’ai encore deux ans de contrat, ce qui m’amènera à 36 ans et demi. On verra à ce moment-là.”