Le Racing 92 s’est très largement imposé contre l’Aviron Bayonnais, ce samedi après-midi (55-14).
Interrogé via L’équipe à l’issue de la rencontre, l’ouvreur Ecossais Finn Russell a exprimé sa grande satisfaction.
Il se penche désormais sur la réception du Rugby Club Toulonnais, programmée samedi prochain. Extrait:
« Très content de ce résultat. C’est un très gros match dans notre saison. Il reste deux matches avant la phase finale (Toulon, Clermont). Contre Bayonne, on a fait une bonne première période même si on n’a pas beaucoup marqué parce qu’on a fait quelques fautes. En deuxième période, on a tenté notre chance, on a marqué des essais.
La prochaine rencontre ne sera pas vraiment chez nous parce qu’on jouera au Havre mais c’est un très gros match pour nous. Plus grand encore que celui de Bayonne. Pour le barrage, c’est très important. On est focus sur nous. Le plus important, c’était de gagner aujourd’hui pour rentrer dans les six avant les deux derniers matches.
J’espère que je remporterai le titre. Depuis que je suis ici, on n’en a pas gagné, c’est le but pour moi et l’équipe. Mais si on perd contre Toulon, ce sera difficile. Il faudra faire un match semblable à celui contre Bayonne. J’espère que ce n’était pas la dernière fois que je jouais ici (Russell jouera à Bath la saison prochaine). J’adore l’Arena c’est incroyable. L’atmosphère est très bonne. Si on gagne les deux prochains matches, on rejouera peut-être ici (en barrage). »
Le troisième ligne Baptiste Chouzenoux savoure cette victoire contre Bayonne également. Extrait:
« Le match a eu lieu parce qu’on a quand même tenu le ballon en première période et, défensivement, les Bayonnais étaient en place. Il a fallu cravacher pour prendre le large. Ils ont lâché les dix dernières minutes, c’est ça qui fait le score un peu lourd.
Les consignes à la pause, c’était de continuer. On a attaqué le match par le bon bout. Le score était serré mais on devait garder le plan de jeu et continuer en deuxième période comme en première, on savait que ça passerait au fur et à mesure, ce qui est arrivé. Être dans le top 6 à deux journées de la fin, au final, ça ne sert pas à grand-chose. C’est dans deux journées qu’il faudra y être. »