Nick Abendanon va intégrer le staff de l’Aviron Bayonnais dans les semaines à venir.
Via Sud-Ouest, l’ancien arrière de Clermont explique comment il est entré en contact avec les dirigeants du club Basques. Extrait:
“Par Gerald Fraser. Il a entraîné Vannes avant d’arriver au Pays basque et on est resté en contact parce qu’on s’était bien entendu. Quand il a appris que j’arrêtais ma carrière, il m’a appelé pour savoir ce que je comptais faire. Je lui ai dit : ‘‘Du golf et profité de ma vie de famille’‘. Il m’a répondu : ‘‘Tu ne veux pas venir en faire au Pays basque ?’‘. J’ai dit ok.”
Il raconte ensuite sa première rencontre avec Grégory Patat, le manager de Bayonne. Extrait:
“Avant d’y aller, j’avais pris des notes et regardé des vidéos des derniers matchs de l’Aviron. Mais quand je suis arrivé dans son bureau il m’a lancé : ‘‘ Tu peux fermer ton cahier, je veux juste savoir si t’es un bon mec’‘. Ça semble d’abord important pour lui que les coachs soient bien ensemble et ça a confirmé ce que m’avaient dit quelques mecs de Vannes qui l’avaient connu à La Rochelle : c’est un très bon mec. Pour moi c’est une bonne chose, c’est rassurant.”
Il affirme avoir toujours été attiré par le poste d’entraineur. Extrait:
“Oui depuis toujours même si je sais que la vie de joueurs est bien différente de celle d’entraîneur. J’ai signé un an pour voir comment ça se passe. Je vais suivre la formation entre Bordeaux et Soustons au rythme de quatre jours par mois. Mon dossier est fait, j’attends d’être accepté.”
Il ne cache cependant pas craindre certaines choses. Extrait:
“La première chose qui me fait peur c’est que je vais retrouver coach de joueurs que je connais bien comme Camille (Lopez) et Arthur (Iturria), mes anciens coéquipiers à Clermont. J’espère bien gérer tout ça parce qu’il faudra trouver la bonne distance et ce n’est pas toujours évident. Il y a aussi le fait que je n’ai aucune expérience du coaching, je vais découvrir au fur et à mesure.”