Le Stade-Français Paris menait contre le LOU Rugby sur le score de 28 à 00 à la mi-temps.
Mais les Parisiens ont subi toute la seconde période de jeu et ont concédé les deux points du match nul sur le score de 31 – 31.
Interrogé via Rugbyrama à l’issue de la rencontre, le manager Parisien Gonzalo Quesada a exprimé son incompréhension.
On le sent abasourdi. Extrait:
“A chaud, j’essaie de ne pas me laisser prendre par les émotions. Notre première mi-temps a été à l’image de tout ce que l’on s’est dit dans la semaine : une stratégie vraiment bien respectée, une capacité à mettre beaucoup de pression sur une belle équipe de Lyon. On a sorti la mi-temps parfaite où les mecs ont récité tout ce que nous avions préparé, avec beaucoup d’intensité. Nous étions même à 150 % de notre potentiel. Et puis, la seconde période n’a pas été terrible. Nous avons pris des points trop facilement. Pourtant, on s’est retrouvé avec la possibilité de gagner le match avec cette pénalité de Joris à une minute de la fin du match. On a cru à cet instant que le match était gagné. Et voilà… Je ressens donc un “mix” d’émotions. J’ai vraiment besoin de revoir le match car il y a des choses incompréhensibles.”
Il ne comprend pas le scénario du match. Extrait:
“Un match nul pouvait arriver entre deux belles équipes. Mais quand on voit le scénario de la rencontre, c’est une grosse occasion manquée. On aurait pu vivre une belle soirée, avoir de la fierté, du plaisir… Malheureusement, lors de la dernière journée, on va devoir regarder le résultat des autres équipes pour savoir si on aura la possibilité ou non de jouer notre barrage à Jean-Bouin. On aurait pu éviter ça en gagnant aujourd’hui.
Autant nous avons maîtrisé de bout en bout la première période, sans jamais avoir de temps faible ou de doute, autant en seconde période nous n’avons jamais pu avoir une action positive pour revenir dans le match. Mais un patron ne peut pas tout faire dans une rencontre. Lyon a été plus impactant que nous en seconde mi-temps. C’est dommage. Nous devrions être en train de dire que nous avons eu une alerte, mais rien de plus.”