L’entraineur des trois-quarts du Stade-Toulousain, Clément Poitrenaud s’est confié à l’issue de la large victoire de ses joueurs contre le Racing 92 en demi-finale du Top 14 (41-14).
Ce-dernier a exprimé sa joie. Extrait:
“On ne va pas bouder notre plaisir. Le scénario a été très favorable. Nous avons engagé le match dans de bonnes conditions, en prenant les bonnes options stratégiques, avec de l’occupation. On s’est donné l’opportunité d’avoir des ballons à négocier dans les derniers mètres. Il a manqué un peu d’efficacité, c’était un peu inquiétant mais nous avons finalement réussi à décanter les choses. À 14-0, on s’est détendu et on a pu mettre le jeu en place.
Ce n’est jamais simple de le faire. Le fait de terminer premier avait été une étape importante pour préparer correctement cette échéance. Mais on savait que sur un match couperet à fort enjeu, tout pouvait se passer. Ce n’est pas parce que l’on avait fini premier et que l’on avait battu deux fois le Racing que ça allait être simple. Les gars ont répondu présent dans l’engagement et la volonté d’accrocher la finale. Je pense qu’ils ont plutôt fait un bon match.”
Il précise cependant que Toulouse a rencontré quelques difficultés, notamment en touche. Extrait:
“La conquête du Racing était performante en touche et elle nous a posé quelques soucis. On s’inquiétait aussi du jeu au sol, secteur dans lequel ils avaient été performants la semaine passée. On a vu que l’on était encore perfectible sur ces zones-là. Quel que soit l’adversaire en finale, il sera fort sur les contests au sol. À nous d’être vigilant.”
Il a ensuite évoqué la bonne défense de son équipe mais également de la mêlée fermée. Extrait:
“Si on regardait la saison, 80 % des actions positives du Racing arrivaient par Finn Russell. C’est un vrai poison lorsqu’il a du temps pour s’exprimer. On s’était mis en tête de monter sur lui pour réduire ce champ d’action. Ça a plutôt bien fonctionné, il n’a pas breaké une seule fois.
La mêlée a été conquérante avec plusieurs pénalités obtenues. Les matchs de phases finales commencent par une conquête efficace, on le sait. Les gars ont été performants dans le combat, sur ballons portés, ce qui a mis les trois-quarts dans de bonnes conditions. Les avants ont fait le job.”
Il rajoute avoir apprécié la prestation de son ailier Matthis Lebel. Extrait:
“Matthis Lebel a fait un bon match. Qu’il finisse les actions, c’est son job. Je ne vais pas m’extasier sur ça. Mais je veux le féliciter pour son abnégation dans les luttes aériennes, les montées sur le jeu au pied, le travail de l’ombre… Il a été hyper important. On l’attendait là-dessus, il a répondu présent.
Les deux demies avaient été dures à avaler la saison dernière. Cette année, en Champions Cup, on s’est encore arrêté en demi alors qu’on avait la sensation de s’être bien préparé. Il y avait une tension avant le match, on voulait conjurer le sort et monter à Paris.”