Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti s’est confié via Midi Olympique suite à la lourde défaite de son équipe contre le Stade-Toulousain, en demi-finale du Top 14, ce vendredi soir (41-14).
Le patron du club Francilien l’affirme : la défaite est logique.
Il ne manque pas de pointer du doigt son ouvreur Finn Russell mais également la mêlée fermée. Extrait:
“Il n’y a rien à dire… Toulouse est deux TGV devant. Ils nous ont dominés devant et de notre côté, on a montré notre plus mauvais visage. A Anoeta, certains n’étaient pas là… Finn (Russell) n’était pas là… Et surtout, la mêlée a pris l’eau. Ce fut une presque déroute, une presque humiliation…”
Pour lui, ce n’est malheureusement pas une surprise. Extrait:
“Pas tout à fait. Pour battre Toulouse, il aurait fallu un grand Racing contre un petit Toulouse et vendredi soir, on a eu un grand Toulouse contre un petit Racing. Et puis, il faut regarder derrière : toute la phase préliminaire avait été pour nous erratique, irrégulière, douloureuse…”
Dans la foulée, il fait le point sur la saison du Racing 92. Extrait:
“Ce fut une saison bizarre, au final. Une saison qui avait commencé par la retraire de Virimi Vakatawa et la grosse blessure de Bernard Le Roux. (il soupire) On est en bout de cycle mais on a fait le nécessaire pour la saison prochaine. On est tourné vers l’avenir.”
Pour conclure, Jacky Lorenzetti évoque le problème récurrent à la mêlée. Extrait:
“C’était criard, hier… Il y a peut-être des faiblesses individuelles… Mais il y a aussi des lacunes techniques que l’on n’a pas su modifier au fil de la saison. Devant, les responsables vont changer (Dimitri Szarzewski prend la place de Didier Casadéi). Mais en mêlée, on a clairement perdu notre technique collective. Ils nous ont amusés…”