Élu à la tête de la Fédération Française de Rugby avec 58,14% de voix, Florian Grill a participé à son premier Comité Directeur en tant que Président de la FFR. L’occasion de livrer ses premières impressions.
France Rugby
Comment avez-vous vécu cette élection à la présidence de la Fédération ?
Florian Grill (Président de la FFR)
« C’est une vraie satisfaction de voir le niveau de participation des clubs avec plus de 95 % de participation. C’est considérable. C’est un signe de vitalité démocratique qui est très intéressant dans le rugby. Un score de plus de 58% qui est très satisfaisant et qui fait suite à deux autres scrutins qui nous ont été favorables, tout en rendant hommage, bien sûr, à Patrick Buisson et à toutes les équipes. Cette campagne est terminée et maintenant il faut tourner la page pour construire le rugby des 8 à 10 prochaines années. »
France Rugby
Dans quel état d’esprit abordez-vous ces 18 mois de mandature ?
Florian Grill
« Les clubs ont clairement demandé par trois fois qu’il y ait un certain nombre de changements, mais pour autant, je m’intéresse à 100 % des clubs. Je ne me projette pas sur 18 mois, c’est un temps extrêmement court. Comme je le dis, je me projette sur 8 à 10 ans. Je veux le faire dans l’unité et dans l’apaisement. On a fait un très bon comité directeur ce matin et l’idée, c’est vraiment de travailler ensemble. Je veux ouvrir le bureau fédéral, ce qui n’avait pas été fait jusqu’ici. Je veux qu’il puisse y avoir toutes les sensibilités représentées parce que je pense que la diversité est une richesse et que c’est comme ça qu’il faut travailler pour notre sport. »
France Rugby
Comité Directeur, Finale de Top 14, Congrès de la FFR, tout va très vite …
Florian Grill
« Tout se passe très bien. Je remercie les équipes de la Fédération Française de rugby parce que les choses sont bien organisées. J’ai pu envoyer un mail hier en demandant un certain nombre de rendez-vous. Je vais rencontrer les salariés, le C.S.E, les principaux directeurs. Je vais avoir une matinée de travail avec Alexandre Martinez pour travailler à une transition douce. Voilà, je pense que les choses sont en train de se faire comme il faut. La campagne a été assez intense, on a fait 45 dates partout sur le terrain donc je ne suis pas choqué qu’il y ait un peu de boulot. Et puis je suis un laborieux, et en bon seconde ligne, ça ne me dérange pas de mettre le nez un peu dedans. »