L’ancien ouvreur Jonathan Wisniewski s’est confié via Sud-Ouest pour évoquer la finale du Top 14 qui se jouera ce samedi soir au Stade de France.
Il l’affirme : c’est la finale la plus excitante de ces quinze dernières années. Extrait:
“Ce qui est sûr, déjà, c’est que c’est la finale la plus excitante depuis les dix ou quinze dernières années. Sur la confiance collective, léger avantage à La Rochelle, qui a déjà gagné un titre cette année, a validé une étape. Sur la fraîcheur, le jour de récupération supplémentaire côté toulousain aura un impact et les Rochelais ont dû davantage s’employer en demi-finale, en plus dans un climat où il faisait très chaud à 17 heures.”
Il fait un point sur l’état des lieux des deux équipes et mise sur une courte victoire du Stade-Toulousain. Extrait:
“Gagner à l’Aviva est quand même un grand signal, surtout quand on sait que le Stade Toulousain avait eu énormément de mal face au Leinster trois semaines plus tôt. L’addition avait été très lourde (41-22). Après, oui, il y a aussi le fait qu’en phases finales La Rochelle n’arrive jamais à battre Toulouse, que les Toulousains dans ces grands matches ont cette force de l’habitude, cette « culture ». C’est une vraie institution qui sait historiquement les gagner. Les individualités, plus le collectif, plus le jour de récup’, font que je mets un petit 52 % à 48 pour le Stade Toulousain.”
Il précise être très inspiré par Ronan O’Gara, le manager du Stade Rochelais. Extrait:
“Personnellement j’ai envie d’entraîner demain et Ronan fait partie de ceux qui m’inspirent. Comme un (Zinédine) Zidane dans ses étapes. Aujourd’hui, je vois des entraîneurs qui montent très vite en première et… s’arrêtent aussitôt. Il y a beaucoup de paramètres qu’on ne calibre pas quand on est joueur. Le jour où l’on passe de l’autre côté il faut être capable de s’ouvrir. Ronan est allé aux Crusaders (2018 et 2019), il a observé. Ce qui lui arrive aujourd’hui ne m’étonne pas : il sait quel rugby marche, il a aussi su s’adapter à ce championnat long et intense. C’est une qualité. Les Britanniques qui sont venus en disant « les gens ne bossent pas assez en France, on va les changer », au final… Lui n’a pas débarqué avec ces préjugés-là… Il gagne en peu de temps. C’est impressionnant.”