Le Stade Rochelais s’est incliné de trois petits points contre le Stade-Toulousain, ce samedi soir au Stade de France, en finale du Top 14.
Et forcément, le premier à être pointé du doigt après cette défaite, c’est l’ouvreur Rochelais Antoine Hastoy qui a manqué plusieurs tentatives de pénalités mais également une tentative de drop.
Comme l’explique le journal Sud-Ouest, Antoine Hastoy a manqué neuf points au pieds ce samedi soir.
Avec de la réussite face aux perches, le Stade Rochelais aurait pu l’emporter. Extrait:
“Si l’on inclut son drop loupant sa cible, Antoine Hastoy a laissé neuf points en route. Contre Toulouse et en finale, c’est malheureusement trop, surtout quand tu échoues à 29-26. Un calcul bête, primaire. La Rochelle n’a pas perdu à cause d’Hastoy. Mais il ne l’a pas aidée à être sacrée.
C’est bon, c’est prouvé, la pression, il la supporte, merci. Il se dit que le Top 14 et son Bouclier se positionnent encore au-dessus de la Champions Cup, de par leur ancienneté et leur prestige. Hastoy l’a-t-il cette fois ressentie, cette pression négative, au milieu du Stade de France plein comme un œuf ? Toujours est-il que dès la 4e minute, sur sa première tentative, ses yeux restent braqués sur les poteaux, du genre « je ne suis pas sûr de l’avoir mise ».
Un échec, puis un second (27e), cette fois placée sur son bon pied, avant un drop peut-être précipité et à coup sûr mal ajusté plus tard dans la finale (54e). Entre-temps (42e), le choix d’aller en touche n’est pas payant, alors qu’un signe 3 avec la main paraissait approprié pour prendre les devants. Neuf points laissés dans le vent, donc. Des points, Antoine Hastoy en aura aussi mis, de près en face (16e, 30e, 67e), et surtout en donnant corps à l’essai de Kerr-Barlow, égalisant quelques secondes après la sirène du premier acte (13-13), puis passant une pénalité donnant une (finalement trop courte) marge que l’on croit plus qu’intéressante (22-26, 71e).”