Le pilier droit international Français a été condamné à 9 mois de prison ferme ce vendredi pour une affaire remontant à 2014.
Cette nouvelle peine de prison met le pilier Montpelliérain dans une très mauvaise posture.
En effet, cette nouvelle peine cumulée à celle d’un an de prison ferme écopée pour avoir frappé sa femme il y a quelques semaines ne le protège plus d’une incarcération.
Interrogé via Midi Olympique, l’avocat du joueur, Maître Gallix se confie sur cette nouvelle peine de prison écopée par son client. Extrait:
“Mohamed Haouas a été condamné aujourd’hui à 18 mois d’emprisonnement qui se décomposent ainsi : neuf mois ferme et neuf mois avec sursis probatoire, dans le cadre de la bagarre qui a éclaté devant une boulangerie de Montpellier en 2014. La peine, en elle-même, ne me surprend pas, ne me choque pas. Par rapport à son casier judiciaire, il était en récidive de violence. Si vous étiez au procès, vous avez vu comme moi les images de la bagarre où l’on voit que Mohamed Haouas était assez virulent, et qu’il était le plus impliqué.”
Il explique dans la foulée pourquoi Mohamed Haouas n’est plus protégé d’une incarcération. Extrait:
“Le tribunal a statué avant l’affaire des violences conjugales. Du coup, ils ont mis cette peine de neuf mois parce qu’elle était aménageable. Ce qu’il faut savoir, c’est que les peines en matière pénale sont aménageables jusqu’à un an de prison. Au-delà, elles ne le sont plus et vous êtes obligé d’aller en prison. Or, Mohamed Haouas a été condamné à 12 mois de prison ferme sans mandat de dépôt pour violences conjugales et 9 mois de prison ferme pour cette affaire de bagarre devant la boulangerie. Ce qui nous fait 21 mois, et ce n’est plus aménageable.”
Maître Gallix l’annonce : il est obligé de faire appel pour éviter à son client de terminer derrière les barreaux. Extrait:
“Je suis donc obligé de faire appel. Pas pour contester la décision, mais pour lui permettre de garder la possibilité d’aménager sa peine de 12 mois prononcée le 30 mai dernier. Et ensuite, une fois qu’il aura effectué cette peine sous la forme d’un port de bracelet électronique ou d’une libération conditionnelle parentale, alors nous traiterons ce reliquat de 9 mois que je pourrai aménager.
Si je laisse les choses en l’état, il n’y a plus d’aménagement possible et là Mohamed Haouas devrait être incarcéré. Or, nous allons faire appel et il ne sera pas incarcéré. L’appel signifie donc que la décision est annulée, elle sera revue par la cour d’appel dans un an ou deux ans, sauf si je me désiste d’ici là mais on verra ce que je fais. Pour l’instant, il n’y a pas d’incarcération.”