Le capitaine de l’équipe de France, Antoine Dupont s’est confié lors d’une conférence effectuée à Béziers cette semaine.
Ce-dernier a notamment expliqué comment il a réagi lorsque Fabien Galthié lui a proposé de devenir le capitaine des Bleus. Extrait:
“Quand Fabien Galthié m’a proposé le brassard de capitaine, je n’allais pas changer. Je ne suis pas quelqu’un de très expressif et ma nature est ainsi. Je me dois de faire des messages avec d’autres de leaders tels que Julien Marchand, Grégory Alldritt et Fickou. Les décisions demeurent collégiales.
Je joue ce rôle stratégique déjà en club, et même si de base je n’aime pas trop être directif envers les autres, on m’a appris à le devenir quand j’avais 18 ans pour commander des garçons expérimentés qui dépassaient la trentaine. Le poste de demi de mêlée, on est un capitaine de jeu en quelque sorte, et j’ai évolué avec le temps. Je suis plus à l’aise et les affinités que l’on a créées dans ce groupe France aident à cette finalité.
C’est un travail en amont dans la semaine, on peut mettre toutes les tactiques en place, la vérité restera le terrain et la complicité entre nous. On doit être maîtres de notre projet de jeu et quand une décision s’impose durant une rencontre, être capables d’assumer.”
Dans la foulée, il évoque la Coupe du monde à venir. Extrait:
“Ce projet, on le travaille ensemble depuis plusieurs saisons, et on vibre pour cela. On a gagné des titres, connu des moments incroyables et nous avons la chance de recevoir cette compétition avec pour objectif bien sûr d’aller au bout. Je n’oublie pas que c’est un sport collectif, nous sommes tous dans le même bateau. Et cette force collective nous enlève un poids au quotidien. Il n’y aura pas de changement radical avant de commencer la compétition, c’est certain.”
Pour conclure, Antoine Dupont a exprimé son optimisme. Extrait:
“J’ai un langage corporel qui n’est pas très démonstratif, j’ai la même tête de la 1ère minute jusqu’à la fin ! Ne pas montrer de faiblesses par rapport à l’adversaire c’est nécessaire. Il faut tenter d’être froid par rapport à certaines situations. C’est la maturité que l’on doit s’imposer.
On a envie de gagner le premier match face à la Nouvelle-Zélande pour bien rentrer dans la compétition et marquer les esprits. On a le souvenir qu’en 2007, c’était compliqué par rapport à ça. Notre génération est très ambitieuse, le grand Chelem, c’est fait. La Coupe du monde, c’est encore plus beau et on fera tout notre possible pour y accéder.”