Plus que deux jours de travail intensif sous le cagnard monégasque. Les 42 joueurs appelés pour préparer la Coupe du monde de rugby ont commencé fort leur premier stage de l’été. Petit point d’étape à moins de deux mois du choc France-Nouvelle Zélande.
Encore un bloc de deux jours. Voilà ce qu’il reste aux Bleus avant de rentrer en famille pour une semaine de travail en autonomie et avant le stage à Marcoussis (24 juillet au 3 août). Les semaines sont organisées ainsi sur Le Rocher : l’entraînement les lundi-mardi et les jeudi-vendredi, la relâche le mercredi et le week-end.
Un travail séquencé pour laisser les corps et les esprits se régénérer et être à 100% quand ils sont sur le terrain. Une méthode à laquelle tous les joueurs adhèrent et qui semble déjà porter ses fruits à Monaco.
Premier constat: les Bleus ont chaud!
“Quelques degrés de moins ç’aurait été bien mais on ne va pas se plaindre”, s’amuse le troisième ligne Grégory Aldritt.
Il faut dire que les joueurs tricolores s’entraînent sous le soleil au Stade Louis II de Monaco (plus de 35 degrés ressentis cette semaine sur la côte d’Azur, les Alpes Maritimes sont en vigilance orange canicule ce mercredi).
Les Bleus ont dû s’adapter aux fortes chaleur, c’était le but de leur stage sur le Rocher. Et ça commence déjà à aller mieux, assure le deuxième ligne Paul Willemse, “On attaque avec une bonne intensité déjà et on commence à s’adapter un peu à la chaleur et à ce que les entraîneurs nous demandent de faire sur le terrain.”
Sur le terrain, justement, le XV de France enchaîne des exercices courts et intenses, jamais loin du rugby, pour travailler la vitesse et l’explosivité en plus de la musculation. L’objectif de ce mois de juillet a été répété par le staff: arriver prêts physiquement avant les tests-matchs en août (Ecosse-France, le 5 août ; France-Ecosse, le 12 août ; France-Fidji, le 19 août ; France-Australie, le 27 août).
Et c’est leur place dans le groupe que jouent les Bleus, rappelle l’entraîneur de l’attaque Laurent Labit, “Toutes les semaines on fait notre état des lieux des 42 tout en se renseignant sur les joueurs qui ne sont pas dans les 42 et qui peuvent revenir au gré des méformes ou des blessures.”
A la fin il n’y en aura plus que 33 pour disputer le Mondial.