Dernier jour d’entraînement à Monaco, ce samedi, pour les joueurs du XV de France. A moins de deux mois du début de la Coupe du monde de rugby, les Bleus vont bénéficier d’une semaine d’autonomie avant de retrouver Marcoussis le 24 juillet.
Et maintenant, quel est le programme? Les Bleus du XV de France achève ce samedi lors stage de préparation à Monaco. Celui-ci avait débuté le 2 juillet dernier, réunissant 42 joueurs. Tout le monde va rentrer en famille, pour une semaine de travail en autonomie, avant des retrouvailles à Marcoussis du 24 juillet au 3 août.
Ainsi s’achèvera le premier bloc de préparation en vue de la Coupe du monde en France (8 septembre-28 octobre). Une période axée sur le physique, avant de basculer en août sur le rugby et les test-matchs. Quatre sont au programme: deux face à l’Ecosse, avant les Fidji et l’Australie.
Mais d’ici là, les joueurs sauront s’occuper. “Déjà j’ai le mariage de mon frère samedi, plaisante Paul Boudehent. Donc je n’en dis pas plus!” Mais certaines séances imposées sont prévues: “On va avoir des GPS pour qu’ils gardent un suivi sur ce qu’on fait. Il y aura quatre séances dans la semaine. C’est l’équivalent d’une heure et demie de travail lundi, mardi, jeudi et vendredi. Une heure de musculation, trente minutes de course. Avec le GPS, ils vont pouvoir voir ce qu’on a fait ou non. Je ne suis pas inquiet, tout le monde va jouer le jeu.”
“L’objectif de la semaine est avant tout de récupérer, ajoute Ethan Dumortier. L’intérêt des séances monitorées chez nous, c’est juste de maintenir un état de forme pour réenchaîner sur la première semaine à Marcoussis qui va être très costaud. Ce sera la fin de quatre semaines de préparation physique axée sur l’énergétique et le neurologique. L’objectif est de récupérer et de garder la forme pour Marcoussis. On rentre dans nos familles pour profiter des gens.”
L’autonomie… un risque de démobilisation? “Si on ne veut pas faire les séances, libre à nous mais on se tire une balle dans le pied, estime Paul Boudehent. La semaine de reprise va être la plus dure de la prépa, on a tout intérêt à le faire et à bien le faire.” Pas des vacances donc.