Le nouveau manager du LOU rugby, Fabien Gengenbacher s’est confié via Le Dauphiné pour évoquer la reprise de l’entraînement du LOU.
Dans un premier temps, il exprime sa joie de pouvoir devenir le nouvel entraîneur du club Lyonnais. Extrait:
« Je suis ravi, je remercie les dirigeants pour leur confiance. C’est un grand club ambitieux, différent de celui que j’ai connu en 2005-2006 en tant que joueur. On jouait au stade Vuillermet, c’était une saison particulière, avec une autogestion des joueurs et on avait réussi à sauver le club. Le LOU a continué de progresser depuis. »
Il devait initialement devenir le président du FC Grenoble. Mais tout a rapidement basculé. Extrait:
« A Grenoble, je devais connaître une autre fonction (président, ndlr) et finalement tout s’est arrêté. J’ai vécu des montagnes russes, un ascenseur émotionnel. Je suis en apprentissage constant. Mon parcours est atypique parce que je suis repassé par le monde de l’entreprise. A Grenoble, j’étais le manager qui n’avait jamais managé, ici à Lyon je serai le manager qui n’a jamais managé en Top 14, en plus dans un club comme le LOU. J’appréhende ça positivement. Je ne serai pas seul et, avec le staff, on va donner aux joueurs les moyens d’être acteurs du projet. »
Il explique ensuite pourquoi il a rapidement accepté la proposition du LOU. Extrait:
« Une opportunité comme celle du LOU ne se refuse pas. J’ai essayé de comprendre le contexte mais comme je n’étais pas là, je n’ai pas voulu m’attarder dessus. Je veux une organisation claire, des règles de vie et des principes qui amèneront la performance. La communication et la transparence seront importantes. »
Dans la foulée, Fabien Gengenbacher explique ce qu’il souhaite mettre en place à Lyon. Extrait:
« Il existe une identité déjà bien présente. Terminer 3e de la phase régulière veut dire que beaucoup de choses fonctionnaient. Le LOU a aussi terminé premier au nombre d’essais marqués. La volonté est d’être dans la continuité, produire un jeu offensif de qualité et gagner en constance sur les phases de transitions.
Un tavail important a été réalisé par le staff en place avant mon arrivée, pour que cette première pré-saison et ces 240 minutes (trois matches avant la coupure Coupe du monde, ndlr) soient bien préparées. On aura ensuite une deuxième préparation de sept semaines. On attend un gros travail de la part des joueurs et de la responsabilisation parce qu’on a un timing serré. »