L’ouvreur Zack Henry a décidé de quitter la Section Paloise cet été afin de rejoindre le Stade-Français Paris.
Le joueur de 28 ans a été recruté par les deux nouveaux techniciens du club de la Capitale : Karim Ghezal et Laurent Labit.
Interrogé via Midi Olympique, Zack Henry a raconté le décès de son père survenu au cours de la saison dernière.
C’est avec émotion qu’il revient sur ce moment très délicat. Extrait:
« J’ai connu la période la plus douloureuse de ma vie d’homme l’an passé, après avoir perdu mon père. Toute ma famille était en Angleterre et j’étais tout seul dans le Sud de la France. J’ai en quelque sorte perdu mon plus grand supporter en raison de la maladie de Charcot. Je suis quelqu’un qui essaie d’être tout le temps à 100 %, de faire les meilleurs matchs à chaque fois, mais je suis aussi humain. C’est peut-être normal de ne pas avoir réalisé mes meilleures performances dans cette période-là car j’étais vraiment dans le dur. Je sais, d’ailleurs que ça ne sera pas facile pendant encore très longtemps… »
Avant le décès de son père, Zack Henry se sentait parfaitement bien à Pau. Il évoque d’ailleurs les meilleurs moments de sa carrière. Extrait:
« C’est bizarre. Je n’avais jamais été aussi heureux que depuis mon arrivée à Pau. Je vivais les meilleurs moments de ma carrière. J’arrivais chaque matin à l’entraînement avec le sourire. Je me sentais parfaitement bien dans un groupe extraordinaire et personnellement, j’avais du temps de jeu. Je profitais de la ville, du soleil du Sud de la France. Mon père était aussi très heureux que je vive à Pau. Il était venu plusieurs fois. Il adorait la ville, le stade. »
Zack Henry a encore du mal à comprendre pourquoi son père est décédé en moins de six mois seulement de la maladie de Charcot. Extrait:
« Qu’il ait chopé cette maladie-là, comme ça, d’un coup, c’est quelque chose que je n’ai toujours pas compris. C’est une maladie difficile à comprendre. Tu peux être vivant pendant trois ans, cinq ans mais là, la maladie a empiré en moins de six mois. Mon père était si fort, si vivant et son état s’est dégradé rapidement, en quelques mois. Le voir mourir, c’était pour moi insupportable. Les mois de maladie ont été horribles à vivre. »