Le président du Biarritz Olympique, Jean-Baptiste Aldigé s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier a exprimé ses ambitions avec le club Basque pour la saison à venir.
Il indique ne pas être lassé malgré sa volonté de vendre le club, il y a quelques semaines encore.
Il exprime sa détermination et lance un appel à d’éventuels investisseurs. Extrait:
« On pourrait commencer à dire que ça devient une habitude mais pas du tout. Chaque contexte est différent d’autant plus au Pays basque où il y’a toujours des marées montantes et descendantes.
On ne s’en lasse pas, puisqu’à chaque fois il faut se renouveler pour trouver des solutions à nos problèmes et nos ambitions.
Ce qui est sympa dans le sport, c’est qu’en plus de le faire pour nous, on le fait aussi pour les autres : nos supporters, ceux qui sont autour du club. A chaque fois on essaye de remettre tout à l’ouvrage pour essayer de donner du plaisir et de la fierté aux gens. Ca passe par un jeu enthousiaste, de l’envie et à la fin pourquoi, le rêve de résultat.
En rugby, il y a trois questions qui se posent et c’est la même pour chaque club. La première c’est : est-ce qu’on a la chance de pouvoir s’appuyer sur un actionnaire majoritaire ou de référence solide ? A Biarritz nous avons la chance d’avoir Louis-Vincent Gave, qui, depuis cinq ans et pour la sixième année, assume très largement et courageusement ses responsabilités d’actionnaire majoritaire.
Après, il faut se poser la question de la politique et du processus sportif. Les cycles et modus operandi ont été diffférents, selon les groupes et situations, mais on peut dire que le Biarritz Olympique a, depuis six ans, des résultats.
Enfin, la question est installations revient toujours. Aujourd’hui, tous les clubs d’Aquitaine les ont revues. Nous, nous sommes dans une situation d’adaptation. Il y en a qui ont un stade, mais qui n’ont pas d’actionnaire solide. Nous, on en a un, on a une politique sportive qui se débrouille. Il nous manque une troisième carte, mais on ne va pas continuer à se plaindre toute notre vie.
C’est comme ça, il faut jouer avec les atouts qu’on a, c’est-à-dire les deux premiers points. Cependant, si jamais quiconque de bonne volonté veut nous rejoindre et nous aider sur ce troisième point, notre porte sera toujours ouverte. Maintenant, qu’est qu’on fait ? On reste à pleurer ou on essaye de faire ce qu’on peut avec ce qu’on a ? »
Dans la foulée, Jean-Baptiste Aldigé l’affirme haut et fort : le Biarritz Olympique n’est plus à vendre et il restera à la tête du club cette année mais aussi les saisons suivantes. Extrait:
« Cette année, notre propriétaire a été très clair : Il n’y aura pas de soubresauts et de questions pour savoir si on reste, si on s’en va, si on vend ou pas. Tout ça n’existe plus ! Nous sommes là pour faire cette siason et les autres derrière, avec le Biarritz Olympique et tous nos moyens ! »