Le pilier gauche du XV de France, Reda Wardi s’est confié via Midi Olympique pour évoquer la préparations des Bleus à Marcoussis.
Il évoque une préparation très difficile physiquement. Extrait:
“On s’attendait à ce type de préparation. On savait qu’elle serait très dure physiquement pour être prêt au début de la Coupe du monde. On savait que ça passerait par des étapes comme cet après-midi (jeudi, N.D.L.R.) pour préparer un tel événement. Et même avant ça, il faudra être au niveau des matchs amicaux qui démarrent la semaine prochaine.”
Selon lui, il n’y a pas de découragement de la part des joueurs. Extrait:
“Collectivement on a un bloc de physique à faire, on ne réfléchit pas trop, on fait l’effort et à la fin de la journée on va se reposer jusqu’au lendemain. On sait ce qu’on va chercher. Si on veut évoluer, il faut aller chercher cette zone d’inconfort physique. On est obligé de passer par là pour performer par la suite et se sentir beaucoup mieux.
Quand on est arrivé à Monaco, on a eu un emploi du temps aménagé. Les coachs s’adaptent au profil des joueurs qui ont plus ou moins joué. Mais les Coupes du monde, ça n’est pas tous les jours. On va pousser nos limites et aller plus loin que d’habitude.”
François Cros est le premier joueur des Bleus à s’être blessé durant cette préparation. Reda Wardi accepte d’évoquer les risques de blessure. Extrait:
“On discute forcément de la façon dont il faut réagir si la blessure arrive. Mais c’est quelque chose auquel on est confronté, c’est normal dans le sport. Que ce soit ici ou en club, on le vit tout le temps. Est-ce qu’on appréhende ? Pas pour ma part. Les autres je ne saurais pas dire. Ça fait partie du sport. On a la chance ici d’avoir un encadrement qui nous permet de bien manger, nous reposer… Tout est bien aménagé pour que l’on soit dans les meilleures conditions possibles et que l’on ne se blesse pas.”
Désormais, le groupe France se penche sur les matches de préparation. Extrait:
“Forcément tout le monde y pense. Faire les entraînements c’est bien mais les sensations, les plaisirs d’un match c’est inégalable. Tout le monde a hâte de retrouver cette excitation, de sentir l’odeur du vestiaire. Ce sera l’occasion de s’envoyer et de se montrer pour les coachs.
Pour ma part je ne ressens pas forcément la pression. On est là et chacun donne son maximum. Ce sera aux coachs de faire les choix. Tout ce que je souhaite, c’est de faire en sorte de ne pas avoir de regret. Et puis, après tout, ce qu’on vit c’est beaucoup de plaisir. On est privilégié d’être ici. Et on a hâte de pouvoir se battre pour la France.”