Dans son édition du jour, le Midi Olympique nous raconte la vie du futur troisième ligne du Racing 92 et actuel capitaine de l’Afrique du Sud : Siya Kolisi.
On apprend notamment que Siya Kolisi est né au mois de juin 1991.
Sa maman avait seulement 16 ans lorsqu’elle a accouché. Forcément, Siya Kolisi a été placé chez sa grand-mère.
C’est dans le township que Siya Kolisi a vécu les premières années de sa vie. Là-bas, le capitaine des Springboks dormait à même le sol et souvent, le seul repas de sa journée était constitué de la tar-tine au beurre de cacahuètes que lui offrait la cantine de l’école.
Il s’est confié via Midi Olympique. Extrait:
« Il y a des jours où ma grand-mère ne mangeait pas pendant deux jours. Parce que tout ce qu’elle avait, elle nous le donnait. »
Sa vie a basculé en 2003, alors qu’il n’avait que 12 ans. Extrait:
« À 12 ans, je devais prendre soin de ma grand-mère, qui était tombée malade. Je l’accompagnais dans le quartier en promenade, la lavais, la mettais au lit. Un jour, alors qu’on était dans la cuisine, elle est tombée. Je l’ai allongée sur le canapé, ai tenté de lui parler. Mais elle ne répondait plus… »
Quelques années plus tard, Siya Kolisi s’est mis à pratiquer le rugby et a rapidement été détecté. Il a finalement signé un premier contrat avec la Western Province.
Mais un nouveau drame est alors survenu : le décès de sa mère. Extrait:
« À cette époque-là de ma vie, j’aurais pu être totalement heureux. Un jour où l’on s’entraînait avec les Baby Boks, un ami de Zwide m’a pourtant appelé pour me dire que ma mère était morte après avoir passé trois semaines à l’hôpital. Puis ce fut au tour de ma tante. À 19 ans, les trois personnes les plus importantes de ma vie avaient donc toutes quitté ce monde. Ma mère est morte avant que j’ai pu lui dire « je t’aime ». C’est mon plus grand regret… »