Avant le match de l’Australie contre les All-Blacks, le sélectionneur des Wallabies, Eddie Jones a provoqué les Néo-Zélandais.
Il s’était carrément payé les joueurs Néo-Zélandais. Extrait:
“Il n’y a rien de mieux que de battre la Nouvelle-Zélande parce qu’on sent le pays sombrer. Ce n’est pas seulement le rugby qui coule, mais le pays. C’est toute l’économie qui s’effondre. Le Premier ministre croise les doigts en espérant que les All Blacks gagnent parce qu’il sait que l’économie chutera s’ils perdent.”
De son côté, le sélectionneur Néo-Zélandais Ian Foster avait répondu très calmement. Extrait:
“Je l’adore, il est ce qu’il est. Il prépare son équipe à sa manière et nous préparons la nôtre.”
Finalement, les Australiens se sont inclinés sur le score sans appel de 7 à 38.
A l’issue de la rencontre, Eddie Jones s’est excusé pour cette nouvelle défaite, la troisième en trois matches du Four-Nations. Extrait:
“Je suis très fier de nos joueurs, de la façon dont ils ont travaillé. Ils bossent très dur. Mais nous savons que ce n’est pas suffisant. Je m’excuse auprès de tous les supporters, ce n’est pas suffisant. C’est ma faute, j’en prends la responsabilité.”
Dans la foulée, Eddie Jones n’a pas manqué d’envoyer valser un journaliste en conférence de presse. Extrait:
“Je ne pense pas que l’on puisse comparer. Ce qui a changé, c’est l’entraîneur. Donc encore une fois, tu peux me blâmer, mec, si tu veux. Si tu veux le titre : “Le problème, c’est Jones”, utilise-le. Je serai heureux que tu l’utilises, mon pote.”
Pour conclure, Eddie Jones a terminé sur une note positive. Extrait:
“J’ai vu une équipe cohérente et connectée, qui savait comment elle voulait battre la Nouvelle-Zélande. Mais nous n’avons pas été assez bons pour convertir cette pression en points. Ensuite, nous avons été un peu bousculés, et les blessures sont arrivées. L’horloge tourne, mais nous avons encore assez de temps.”
Le joueur Australien Angus Bell a défendu son sélectionneur. Extrait:
“C’est un Australien fier, et il nous pousse à nous améliorer. Et nous nous améliorons, dans certains aspects. Nous devons juste reproduire ces 20 premières minutes.”