Le Racing 92 entre dans une nouvelle ère.
Après avoir effectué un recrutement XXL avec notamment Josua Tuisova et Siya Kolisi puis avoir modifié son staff technique avec notamment l’arrivée de Stuart Lancaster, le club Francilien compte bien repartir de l’avant après des saisons assez décevantes.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti explique pourquoi il a rapidement proposé à Laurent Travers de devenir le président du club. Extrait:
“Le jour où Laurent Travers m’a annoncé, l’an passé, que l’équipe était en fin de cycle, j’ai aussitôt réfléchi à une solution pour lui trouver une place dans l’organigramme. […] La saison écoulée n’a pas été facile, pour lui : il devait gérer le présent tout en préparant l’avenir mais il a rempli son rôle jusqu’au bout : il a qualifié le club en demi-finale du championnat et concocté pour la saison prochaine ce qui ne sera pas loin d’être la meilleure équipe que le Racing n’ait jamais eue.”
Il est conscient que son équipe a des faiblesses devant. Il va tout faire pour solutionner ce problème. Extrait:
“Il y a peut-être des faiblesses individuelles dans ce secteur de jeu… Mais il y a aussi des lacunes techniques que nous n’avons pas su modifier au fil de la saison. Devant, les coachs vont changer (Dimitri Szarzewski prend la place de Didier Casadéi, N.D.L.R.) mais en mêlée, on a clairement perdu notre technique collective. Il faut se reprendre parce qu’en demi-finale, les Toulousains nous ont amusés…”
Pour conclure, Jacky Lorenzetti réagit à ceux qui affirment que les joueurs du Racing 92 sont trop dans le confort.
Il est conscient que ses joueurs bénéficient de très belles installations. Extrait:
“On dit toujours que mes joueurs ont le cul dans la graisse. Bon… Peut-être… L’idée de départ, c’était juste de leur donner un maximum de confort pour qu’ils s’expriment sur le terrain du mieux possible. Mais dans ce sport de combat, il faut probablement vivre plus à la dure. Tout ça me ramène d’ailleurs à une visite que j’avais faite il y a quelques années avec Pierre Berbizier, à l’intérieur du club d’Arsenal (Premier League).
Ce jour-là, on avait passé la journée avec Arsène Wenger et au moment du repas, je lui avais demandé : “Qu’est-ce qu’un champion, Arsène ?” Il m’avait répondu : “Un champion, mon cher Jacky, c’est celui qui mange, dort et baise rugby.” L’implication doit être totale. Je ne dis pas que Laurent Travers n’est pas exigeant. Mais il n’y a pas, au Racing, cette culture d’exclusivité dédiée au rugby. La bamboche, c’est terminé !”